Les immatriculations de voitures neuves en Union européenne et au sein de l’Association européenne de libre-échange (UE + AELE) ont augmenté de 5,9% à 165 000 unités au cours du quatrième trimestre 2013, selon les données de l'Association des constructeurs automobiles européens (ACEA). L’augmentation significative de 13% des ventes du mois de décembre, à plus de 948 000 unités, explique en grande partie cette croissance.
- 1,8 % en 2013
Dans l'ensemble, 2013 s'est avérée être une meilleure année que prévu, avec un total de 12,3 millions d'unités vendues sur l’année – soit un recul de seulement 1,8 % par rapport à 2012. Pour 2014, PwC Autofacts prévoit une augmentation des ventes limitée à 3,3% à 12,7 millions d'unités. Pour 2015, PwC Autofacts prévoit une augmentation du taux de croissance de 5,3%, à 13,4 millions d'unités, compte tenu de l’amélioration de la confiance des entreprises et des consommateurs, du renforcement de la croissance économique et d’une amorce appuyée de baisse du chômage.
"Avec 21 des 29 marchés européens réalisant des hausses au dernier trimestre de 2013, cela nous laisse penser qu’une reprise, quoique lente à ce stade, se profile pour 2014", précise François Jaumain, associé responsable du secteur automobile chez PwC. "Les constructeurs automobiles, fournisseurs et concessionnaires qui ont aligné leurs opérations à la demande des clients seront probablement ceux qui profiteront du début de croissance en 2014. Bien que les flottes d’entreprises restent des acheteurs importants, nous voyons que la demande évolue vers de nouvelles offres plus écologiques - telles que le « car-sharing » - au travers desquelles de nouveaux acteurs viennent contester le statut quo de l'industrie", complète-t-il.
"Avec 21 des 29 marchés européens réalisant des hausses au dernier trimestre de 2013, cela nous laisse penser qu’une reprise, quoique lente à ce stade, se profile pour 2014", précise François Jaumain, associé responsable du secteur automobile chez PwC. "Les constructeurs automobiles, fournisseurs et concessionnaires qui ont aligné leurs opérations à la demande des clients seront probablement ceux qui profiteront du début de croissance en 2014. Bien que les flottes d’entreprises restent des acheteurs importants, nous voyons que la demande évolue vers de nouvelles offres plus écologiques - telles que le « car-sharing » - au travers desquelles de nouveaux acteurs viennent contester le statut quo de l'industrie", complète-t-il.
Une fin d’année 2013 performante
Les immatriculations de voitures neuves ont commencé à reprendre des couleurs au début de la seconde moitié de l'année, après la contraction du marché de 6,6% au cours des six premiers mois. Cependant le rythme de la reprise s’est avéré surprenant : avec 2,7% de croissance, le 3e trimestre a marqué le premier trimestre de croissance depuis deux ans (5,9% au 4è).
La bonne performance du Royaume-Uni a fortement contribué à cette bonne performance de fin d’année avec des ventes de voitures en hausse de 23,8%. Aux Pays-Bas, les ventes étaient en hausse de 54,5% au dernier trimestre. Le Portugal a également progressé durant sept mois consécutifs ; la Hongrie a augmenté de 14,6% au cours des six derniers mois ; et la Pologne, le plus grand marché parmi les nouveaux membres de l'UE, a enregistré sept mois de croissance d'affilée.
La bonne performance du Royaume-Uni a fortement contribué à cette bonne performance de fin d’année avec des ventes de voitures en hausse de 23,8%. Aux Pays-Bas, les ventes étaient en hausse de 54,5% au dernier trimestre. Le Portugal a également progressé durant sept mois consécutifs ; la Hongrie a augmenté de 14,6% au cours des six derniers mois ; et la Pologne, le plus grand marché parmi les nouveaux membres de l'UE, a enregistré sept mois de croissance d'affilée.
Quelles prévisions pour 2014 ?
Autres articles
-
Les 5 innovations marketing qui vont révolutionner le secteur du retail
-
Marché de l’immobilier en berne : comment réagissent les professionnels du secteur ?
-
Les géants du cloud tiennent les entreprises en otage
-
L’impact de l’IA dans le secteur des Datacenters
-
Quels impacts ont les données du secteur informatique sur le climat ?
Bien que l’amélioration du marché en cette fin d’année se traduise probablement par une plus forte demande de véhicules en 2014, le marché de l'UE + AELE est toujours confronté à de nombreux défis et incertitudes. Alors que la croissance économique devrait être faible dans de nombreux états membres, la dette publique reste un problème majeur pour chaque état, et le chômage devrait atteindre un pic au début de 2014. En outre, le marché reste difficile en termes de prix, les fabricants usant d’offres promotionnelles pour attirer les consommateurs. Cette situation est peu susceptible de changer alors que la demande commence à se redresser.
En conséquence, PwC Autofacts prévoit une augmentation des ventes limitée à 3,3% à 12,7 millions d'unités. Pour 2015, PwC Autofacts prévoit une augmentation du taux de croissance de 5,3%, à 13,4 millions d'unités, compte tenu de l’amélioration de la confiance des entreprises et des consommateurs, du renforcement de la croissance économique et d’une amorce appuyée de baisse du chômage. Le big data dans le secteur de l'automobile est également une évolution à prendre en compte pour les constructeurs.
En conséquence, PwC Autofacts prévoit une augmentation des ventes limitée à 3,3% à 12,7 millions d'unités. Pour 2015, PwC Autofacts prévoit une augmentation du taux de croissance de 5,3%, à 13,4 millions d'unités, compte tenu de l’amélioration de la confiance des entreprises et des consommateurs, du renforcement de la croissance économique et d’une amorce appuyée de baisse du chômage. Le big data dans le secteur de l'automobile est également une évolution à prendre en compte pour les constructeurs.
Un marché français encore malade
D’après le Comité des constructeurs automobiles français (CCFA), les immatriculations se sont élevées à 480 149 unités sur le 4e trimestre, soit une augmentation de 2,7% par rapport à la même période l'année dernière. Malgré cette note positive, le marché français a connu sa 5e année consécutive de baisse, enregistrant une diminution de 5 % à 1,79 millions d'unités en 2013.
Après une baisse de 15% au cours du premier semestre 2013, les ventes aux particuliers ont baissé moins sévèrement (-3%) au cours des six derniers mois. Cette diminution a été partiellement compensée par une augmentation des ventes de voitures de tourisme d’environ 7% pour les flottes d’entreprise dans la seconde moitié de l'année. En parallèle, après une baisse de 9,3% pendant la première moitié de l'année, les ventes de véhicules utilitaires légers (VUL) ont repris 1,4% depuis juillet dernier.
Comment s’explique la hausse du 2e semestre ? Durant cette période, le gouvernement français a relancé la consommation en permettant aux particuliers, pour une période de six mois, de liquider leurs « plans d'épargne salariale " sans payer d'impôt. Ceci ajouté aux achats anticipés au resserrement du "bonus/malus" et la hausse de la TVA du début de 2014, a permis de stimuler les ventes sur le dernier quadrimestre. L'indicateur de sentiment économique français s'est amélioré de cinq points à 95,3 par rapport au premier semestre 2013, mais il reste 8 points inférieur à celui de l'UE.
Les entreprises souffrent de la hausse de la TVA, de l'instabilité fiscale, et d’un manque de visibilité, même si elles commencent à bénéficier du rebond des autres marchés matures. Compte tenu de ces incertitudes et de nouveaux lancements de voitures, PwC Autofacts prévoit une croissance modérée du marché français sur l'année 2014 de 1,1% à 1,81 millions d'unités.
Après une baisse de 15% au cours du premier semestre 2013, les ventes aux particuliers ont baissé moins sévèrement (-3%) au cours des six derniers mois. Cette diminution a été partiellement compensée par une augmentation des ventes de voitures de tourisme d’environ 7% pour les flottes d’entreprise dans la seconde moitié de l'année. En parallèle, après une baisse de 9,3% pendant la première moitié de l'année, les ventes de véhicules utilitaires légers (VUL) ont repris 1,4% depuis juillet dernier.
Comment s’explique la hausse du 2e semestre ? Durant cette période, le gouvernement français a relancé la consommation en permettant aux particuliers, pour une période de six mois, de liquider leurs « plans d'épargne salariale " sans payer d'impôt. Ceci ajouté aux achats anticipés au resserrement du "bonus/malus" et la hausse de la TVA du début de 2014, a permis de stimuler les ventes sur le dernier quadrimestre. L'indicateur de sentiment économique français s'est amélioré de cinq points à 95,3 par rapport au premier semestre 2013, mais il reste 8 points inférieur à celui de l'UE.
Les entreprises souffrent de la hausse de la TVA, de l'instabilité fiscale, et d’un manque de visibilité, même si elles commencent à bénéficier du rebond des autres marchés matures. Compte tenu de ces incertitudes et de nouveaux lancements de voitures, PwC Autofacts prévoit une croissance modérée du marché français sur l'année 2014 de 1,1% à 1,81 millions d'unités.