Selon le Président français, le secteur de la presse doit agir dans l’urgence car il fait face à « l’effondrement des perspectives publicitaires ». Économie et société reprend les différents axes choisis par le gouvernement pour booster le secteur de la presse.
Limiter les coûts
Pour limiter l’impact d’une baisse des recettes, le gouvernement va limiter les dépenses en reportant d’un an l’augmentation des tarifs postaux pour la presse. « Le manque à gagner pour la Poste sera intégralement compensé par l’Etat » a précisé Nicolas Sarkozy. Selon les premières estimations, le coût de cette première mesure est estimé à 12 millions d’euros.
L’Etat a annoncé qu’il participerait à l’investissement nécessaire pour améliorer la productivité. L’objectif implicite est de pouvoir réduire les coûts d’impression de 30 à 40 %. Nicolas Sarkozy a précisé que « le gouvernement désignera si nécessaire une personnalité chargée d’accompagner la négociation au nom de l’Etat et qu’il contribuera à l’investissement requis tout en demandant qu’un plan national de rationalisation et de mutualisation des imprimeries soit mis en œuvre ».
L’Etat a annoncé qu’il participerait à l’investissement nécessaire pour améliorer la productivité. L’objectif implicite est de pouvoir réduire les coûts d’impression de 30 à 40 %. Nicolas Sarkozy a précisé que « le gouvernement désignera si nécessaire une personnalité chargée d’accompagner la négociation au nom de l’Etat et qu’il contribuera à l’investissement requis tout en demandant qu’un plan national de rationalisation et de mutualisation des imprimeries soit mis en œuvre ».
Améliorer la communication institutionnelle
L’Etat va également « doubler dès cette année la part de ses dépenses de communication institutionnelles » à destination de la presse écrite et numérique, a annoncé Nicolas Sarkozy. Actuellement, l’Etat réserve 20 % de ses dépenses de communication à la presse écrite, selon le livre vert. Un doublement de cette part représenterait une progression de 20 millions d’euros par rapport à 2008.
Doper la distribution
Les marchands de journaux « bénéficieront d’une mesure de soutien correspondant à une exonération de 30 % de leurs cotisations sociales personnelles, soit en moyenne 4 000 euros par exploitant » par an, a expliqué le Chef de l’Etat. Néanmoins, il a précisé que cette mesure serait temporaire en attendant des mesures du secteur afin d’améliorer leurs rémunérations.
Autre piste pour améliorer la distribution : l’augmentation des aides publiques au portage pour booster la distribution de la presse. Les charges sociales patronales des sociétés de portage seront supprimées pour tous les salariés au niveau du Smic. Au total, l’aide passera de 8 à 70 millions d’euros. Ces mesures d’aide au portage seront mises en place dès février.
Autre piste pour améliorer la distribution : l’augmentation des aides publiques au portage pour booster la distribution de la presse. Les charges sociales patronales des sociétés de portage seront supprimées pour tous les salariés au niveau du Smic. Au total, l’aide passera de 8 à 70 millions d’euros. Ces mesures d’aide au portage seront mises en place dès février.
S’adapter à l’ère numérique
Nicolas Sarkozy a annoncé la création d’un statut d’éditeur de presse en ligne. Ce nouveau statut sera fondé sur les critères définis par les états généraux de la presse. Ce statut donnera droit au régime fiscal des entreprises de presse et à des exonérations de taxes professionnelles.
Le régime des droits d’auteur des journalistes serait adapté à l’ère numérique. Cette proposition consiste à “remplacer un droit lié à un support par un droit lié à un temps d’exploitation de 24 heures”, a précisé Nicolas Sarkozy. Autrement dit, on est loin du concept : l’article doit être payé autant de fois qu’il est publié.
Le régime des droits d’auteur des journalistes serait adapté à l’ère numérique. Cette proposition consiste à “remplacer un droit lié à un support par un droit lié à un temps d’exploitation de 24 heures”, a précisé Nicolas Sarkozy. Autrement dit, on est loin du concept : l’article doit être payé autant de fois qu’il est publié.
Développer les sources de financement
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Seule mesure surprise, car puisée hors du Livre vert, la levée de l’un des seuils anti-concentration, les 20% maximum détenus par un investisseur situé hors de l’Union européenne dans une entreprise de presse française. « Personne ne peut se résigner au manque criant d’investissements au sein de la presse, du fait de la sous-capitalisation des entreprises et de l’absence de grands groupes. Ce manque d’investissements est une des causes majeures de la crise de la presse » a expliqué le chef de l’Etat.
Préparer les futurs lecteurs
Chaque Français, pendant l’année de ces 18 ans pourra bénéficier d’un abonnement gratuit à un quotidien de son choix. L’argument d’une telle mesure : « L’habitude de lire la presse se prend très jeune » explique Nicolas Sarkozy.