Aux Etats-Unis, timide détente du marché du travail, désinflation salariale en pause et divergence des enquêtes ISM
Dynamique d’offres d’emploi un peu moins forte en mai, baisse des créations d’emplois salariés en juin (en deçà des attentes), mais recul des licenciements annoncés et effritement du taux de chômage à 3.6%. La hausse du salaire horaire reste ferme à +0.4% sur le mois de juin et +4.4% l’an. L’enquête auprès des directeurs d’achats (ISM) dans l’industrie déçoit mais s’inscrit en hausse plus forte que prévu dans les Services avec un rebond de la composante emploi.
En Eurozone, la consommation en panne et on assiste à un ancrage des anticipations d’inflation. Les ventes au détail se contractent de -2.8% l’an en volume en mai. Les attentes d’inflation des analystes et des consommateurs continuent de refluer. En France, les défaillances d’entreprises rattrapent les niveaux pré-Covid avec près de 49 000 défaillances en cumul 12M à fin juin. La production industrielle rebondit en mai, particulièrement dans l’automobile.
Normalisation monétaire au Japon
Les conditions d’une normalisation monétaire paraissent se mettre en place au Japon. L’enquête Tankan témoigne d’un climat des affaires porteur, surtout dans les services, avec un marché de l’emploi jugé tendu. En mai, la hausse des salaires est plus forte que prévu, reflet des négociations salariales en cours.
A propos de l'auteur : Jeanne Asseraf-Bitton est responsable de la Recherche et Stratégie de BFT IM.