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Entre 1980 et 2010, les émissions de gaz à effet de serre des ménages français ont baissé, selon l’Insee, de 0,4 tonnes d'équivalent CO2 par personne, soit 13,8 %. À la fin des années 2000, ils émettaient 2,5 tonnes d'équivalent CO2 par personne contre 2,9 tonnes au début des années 1980. Mais en prenant en compte l'accroissement de la population, les émissions totales des ménages français se réduisent seulement de deux millions de tonnes, passant de 161 millions à 159 millions de tonnes.
Le transport représente 53 % des émissions
Une tendance qui s'explique surtout par l'utilisation plus fréquente de sources d'énergie qui produisent moins de ces gaz en partie responsables du réchauffement climatique. L'utilisation du charbon par exemple, qui représentait 14 % des émissions au début des années 1980 a quasiment disparu pour ne représenter que 1 % dans les années 2000. De même, l'utilisation du fioul a reculé au profit du gaz naturel.
En revanche, les émissions liées au transport individuel ont progressé, du fait notamment de l'accroissement du parc automobile. Elles passent de 1,2 à 1,3 tonnes équivalent CO2. L'essor du gazole, relativement moins émetteur de GES explique en partie que les émissions liées au transport individuel n'aient pas explosé. Quoi qu'il en soit, entre transport et logement, les rapports se sont inversés. Au début des années 1980, le logement était le premier responsable des GES. C'est désormais le transport qui pèse le plus lourd (53 %).
En revanche, les émissions liées au transport individuel ont progressé, du fait notamment de l'accroissement du parc automobile. Elles passent de 1,2 à 1,3 tonnes équivalent CO2. L'essor du gazole, relativement moins émetteur de GES explique en partie que les émissions liées au transport individuel n'aient pas explosé. Quoi qu'il en soit, entre transport et logement, les rapports se sont inversés. Au début des années 1980, le logement était le premier responsable des GES. C'est désormais le transport qui pèse le plus lourd (53 %).