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Au cinéma, cela fait déjà longtemps que l’on est habitué à voir les marques. Une cannette de soda dans les mains d’un acteur, une voiture filmée de près ou encore des enseignes de magasin affichant fièrement leur logo. Tout est prétexte pour faire vendre. Désormais, les téléfilms ne feront pas exceptions.
Mardi 15 décembre, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a fixé les modalités d'application de la loi du 5 mars 2009. Cette dernière, qui transpose une directive européenne, autorise le placement de marques dans les émissions de télévision. Seuls les programmes d'information, les documentaires et les programmes pour enfants ne sont pas concernés.
En termes de législation, la France était l'un des pays européens les plus contraignants. Ainsi, les équipes de tournage doivent dissimuler toute marque identifiable. Et si cela ne signifie, elles sont contraintes de les retoucher à la palette graphique en post-production.
Pour les producteurs, cette nouvelle réglementation est une véritable aubaine. Elle constitue en effet un véritable appel d’air financier. Aux États-Unis, c'est une véritable industrie : pour Minority Report, sur un budget de près de 100 millions, le placement de marques représentait 25 millions. En France, les placements sont pour les deux tiers de l'échange de marchandise, comme la location de voiture. Leur apport financier est compris entre 2.000 et 150.000 euros.
Mardi 15 décembre, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a fixé les modalités d'application de la loi du 5 mars 2009. Cette dernière, qui transpose une directive européenne, autorise le placement de marques dans les émissions de télévision. Seuls les programmes d'information, les documentaires et les programmes pour enfants ne sont pas concernés.
En termes de législation, la France était l'un des pays européens les plus contraignants. Ainsi, les équipes de tournage doivent dissimuler toute marque identifiable. Et si cela ne signifie, elles sont contraintes de les retoucher à la palette graphique en post-production.
Pour les producteurs, cette nouvelle réglementation est une véritable aubaine. Elle constitue en effet un véritable appel d’air financier. Aux États-Unis, c'est une véritable industrie : pour Minority Report, sur un budget de près de 100 millions, le placement de marques représentait 25 millions. En France, les placements sont pour les deux tiers de l'échange de marchandise, comme la location de voiture. Leur apport financier est compris entre 2.000 et 150.000 euros.
Publicité et liberté de création : une équation insoluble ?
Dans un contexte de crise de la publicité, tout revenu supplémentaire est bienvenu pour la production française. Les fictions et séries télévisées pourront donc montrer des marques visibles dès 2010. La seule limite est "l’indépendance éditoriale de l'oeuvre". Concept qui sera d’autant plus facilement bafouillé qu’il est vaste et flou.
Les scénaristes et réalisateurs se méfient pour deux raisons. La première est qu’ils craignent que les marques veuillent donner leur opinion et interfère directement dans la production du téléfilm. La liberté de création peut donc être facilement remis en cause. La deuxième crainte est que les chaînes de télévision désinvestissent à auteur de ce que les marquent auront investi. Résultat, le budget du film ne change et les contraintes sont plus marquées.
Côtés annonceurs, on se veut rassurant. Le discours est d’ailleurs bien travaillé : "Rassurez-vous, les marques sont invitées, jamais hôtes. Un placement outrancier dessert l’image du produit. Les spectateurs ne sont pas imbéciles." Ça nous rassure. Enfin, nous devrons l’être un peu pour supporter Joséphine ange gardien en train de sauver le monde tout en lançant une machine à laver avec une lessive qui lave plus blanc que blanc.
Les scénaristes et réalisateurs se méfient pour deux raisons. La première est qu’ils craignent que les marques veuillent donner leur opinion et interfère directement dans la production du téléfilm. La liberté de création peut donc être facilement remis en cause. La deuxième crainte est que les chaînes de télévision désinvestissent à auteur de ce que les marquent auront investi. Résultat, le budget du film ne change et les contraintes sont plus marquées.
Côtés annonceurs, on se veut rassurant. Le discours est d’ailleurs bien travaillé : "Rassurez-vous, les marques sont invitées, jamais hôtes. Un placement outrancier dessert l’image du produit. Les spectateurs ne sont pas imbéciles." Ça nous rassure. Enfin, nous devrons l’être un peu pour supporter Joséphine ange gardien en train de sauver le monde tout en lançant une machine à laver avec une lessive qui lave plus blanc que blanc.