Comme chaque année, l’Automobile Club Association (ACA) publie les résultats du « Budget ACA de l’Automobiliste ». Photographie objective des dépenses annuelles moyennes de l’automobiliste français « type » au cours de l’année précédente, cette étude a pour objectif d’observer l’évolution des comportements commerciaux et financiers des principaux « partenaires » de l’automobiliste (constructeurs, réparateurs, établissements de crédit, assureurs, pétroliers, percepteurs de taxes, etc.).
La voiture "low cost" revient chère à l'usage
Afin de connaître l’évolution des coûts des différents postes du budget à modèle égal, d’une année sur l’autre, l’ACA a comparé deux voitures neuves de 2013 : une Clio TCe 90 Energy Zen eco² de 4 CV Essence et une Peugeot 308 1,6 l HDi Fap Access Diesel, à leurs modèles correspondants de 2012. Face aux deux véhicules de référence, l’ACA a également examiné le budget d’un acquéreur de voiture « low cost » Dacia Logan ainsi que celui d’un automobiliste roulant à bord d’une Toyota Prius hybride (électrique + essence).
- Véhicule essence (Clio TCe 90 Energy Zen eco² de 4 CV)
- Véhicule Diesel (Peugeot 308 1,6 l HDi Fap Access Diesel)
- Voiture « Low Cost » (Dacia Logan Diesel)
- Voiture Hybride (Toyota Prius)
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L’avenir de l’automobile appartient-il à l’électrique ?
Face à une taxation de 20 % sur la grande majorité des produits et des services, les cinq véhicules de référence sont taxés de 29,9 % à 34,2 % pour l’ensemble acquisition et usage. Le gazole supporte 96 % de taxes (soit près de 5 fois la TVA) et le super 128 % (plus de 6 fois) ! Le poste « péage » continue de grimper : trois fois plus vite que l’inflation (2,0 % contre 0,7 % l’an passé). « L’avenir du déplacement individuel est partiellement technologique et lourdement fiscal ! » déclare Didier Bollecker, Président de l’Automobile Club Association qui estime que « ce sont les décisions prises en matière de politique fiscale automobile qui seront déterminantes pour garantir une évolution vers des véhicules encore plus vertueux. »
Les objectifs fixés en 2009 en matière de ventes et d’infrastructures n’ont pas été atteints. Le développement des véhicules électriques passe par les flottes d’entreprises, avec quelques conditions favorables :
• la législation en matière de CO²,
• apaisement des vitesses en ville,
• 82 % des Européens effectuent moins de 100 km par jour,
• le pétrole va probablement coûter plus cher,
• dans les ménages multi-motorisés, il y a une place électrique pour la deuxième voiture, principalement utilisée en ville ou pour de courts trajets.
Le marché des véhicules électrifiés (hybrides et électriques) est encore très incertain compte tenu du surcoût important qu’ils représentent. Des progrès sont également attendus en matière de motorisations essence, qui amèneront certainement les deux techniques à une large cohabitation sur le marché.
Les objectifs fixés en 2009 en matière de ventes et d’infrastructures n’ont pas été atteints. Le développement des véhicules électriques passe par les flottes d’entreprises, avec quelques conditions favorables :
• la législation en matière de CO²,
• apaisement des vitesses en ville,
• 82 % des Européens effectuent moins de 100 km par jour,
• le pétrole va probablement coûter plus cher,
• dans les ménages multi-motorisés, il y a une place électrique pour la deuxième voiture, principalement utilisée en ville ou pour de courts trajets.
Le marché des véhicules électrifiés (hybrides et électriques) est encore très incertain compte tenu du surcoût important qu’ils représentent. Des progrès sont également attendus en matière de motorisations essence, qui amèneront certainement les deux techniques à une large cohabitation sur le marché.