"Nous ne sommes pas au bout de nos peines ! Beaucoup a été fait en matière de normes comptables et prudentielles. Encore faut-il inscrire ces énormes progrès dans les lois et les règlements nationaux et les appliquer en coordination avec ses partenaires ! Prenez la rémunération des opérateurs de marché : le Conseil de stabilité financière 5en anglais Financial Stability Board ou FSB) a noté à leur propos des disparités de rémunération allant de 50 % à 350 % d'un pays à l'autre !
Des marchés nerveux, des investisseurs hésitants
(…) Les marchés sont toujours nerveux et les investisseurs ne savent pas où se diriger, comme le prouve l'augmentation de la prime de risque des emprunts espagnols. Les prévisions de croissance du FMI s'améliorent certes, mais uniquement par rapport à celles de janvier qui étaient plus pessimistes que celles de septembre 2011", a déclaré Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), dans une interview accordée au Monde.
Dans cet entretien, elle dresse également un tableau en demi-teinte de l'économie mondiale et se montre plus réservée en ce qui concerne l’Europe : "Elle n'est pas tirée de l'ornière. Il faudra de nouvelles déterminations dans la zone euro pour appliquer la pluri-annualité des budgets, les "règles d'or", la navette budgétaire entre Bruxelles et les Parlements nationaux. Les investisseurs ne seront rassurés que par cet ancrage dans le temps."
Dans cet entretien, elle dresse également un tableau en demi-teinte de l'économie mondiale et se montre plus réservée en ce qui concerne l’Europe : "Elle n'est pas tirée de l'ornière. Il faudra de nouvelles déterminations dans la zone euro pour appliquer la pluri-annualité des budgets, les "règles d'or", la navette budgétaire entre Bruxelles et les Parlements nationaux. Les investisseurs ne seront rassurés que par cet ancrage dans le temps."