Faire du neuf avec du vieux
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Alors que Barack Obama vient d'être réélu pour un second mandat, les États-Unis doivent plus que jamais faire face à un mur de la dette. Fin 2011, la dette représentait environ 100 % du Produit intérieur brut américain. La dette américaine totale, publique (pourvoir fédéral, subfédéral et autres entités publiques) et privée (entreprises + particuliers), représentait, en 2010, 419 % du PIB. L'agence de notation Fitch a prévenu que le principal défi économique du président américain réélu Barack Obama était de se montrer crédible sur la réduction du déficit, seul moyen pour le pays de préserver leur triple A.
Une situation d'autant plus compliqué à gérer pour Barack Obama que les républicains vont probablement garder la main sur la Chambre des représentants, laissant présager une poursuite de l'impasse politique au Congrès. Or, faute d'accord entre démocrates et républicains d'ici au 31 décembre, des coupes budgétaires massives et des hausses d'impôts importantes, autrement dit le "mur budgétaire", vont entrer en vigueur automatiquement pour réduire le déficit public, au risque de tuer la fragile reprise économique de la première puissance mondiale.
Une situation d'autant plus compliqué à gérer pour Barack Obama que les républicains vont probablement garder la main sur la Chambre des représentants, laissant présager une poursuite de l'impasse politique au Congrès. Or, faute d'accord entre démocrates et républicains d'ici au 31 décembre, des coupes budgétaires massives et des hausses d'impôts importantes, autrement dit le "mur budgétaire", vont entrer en vigueur automatiquement pour réduire le déficit public, au risque de tuer la fragile reprise économique de la première puissance mondiale.