"Au niveau global, il y a une confirmation d'une normalisation progressive de l'économie. Nous sommes sur le mode de la reprise, cela est dû en grande partie aux économies émergentes qui ont démontré leur endurance. (…) La gestion des risques doit être très significativement améliorée par les acteurs des marchés et les institutions financières. La mise en place rapide des réformes du comité de Bâle est cruciale pour obtenir un système bancaire plus résistant.
(…) Nous disposons d'une année entière pour calibrer ces réformes et voir exactement quelles seront les mesures appropriées", a déclaré Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne (BCE), lors de la réunion des gouverneurs des principaux instituts d'émission à la Banque des règlements internationaux (BRI) de Bâle.
Une façon pour le président de la BCE de prévenir les banques. Elles doivent tout mettre en œuvre pour renforcer leurs bilans "par tous les moyens appropriés". En dépit des montants colossaux de liquidités mises à la disposition des banques, le financement de l'économie n'est toujours pas satisfaisant. Les crédits alloués aux entreprises ont accusé en novembre leur troisième baisse d'affilée en reculant de 0,7 %.Jean-Claude Trichet estime que les banques ne jouent pas le jeu. Au contraire, elles profitent de ces excès de liquidité pour prendre de nouveau des risques.
Suite à cette annonce, les banques ont plaidé leur cause. Elles craignent que des mesures plus strictes en termes de capitaux propres aient un impact négatif sur leur profitabilité. Des résultats que les marchés financiers pourraient mal interpréter. Une réaction qui les arrange puisque cela leur permet de faire du chantage vis-à-vis des institutions réglementaires.
(…) Nous disposons d'une année entière pour calibrer ces réformes et voir exactement quelles seront les mesures appropriées", a déclaré Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne (BCE), lors de la réunion des gouverneurs des principaux instituts d'émission à la Banque des règlements internationaux (BRI) de Bâle.
Une façon pour le président de la BCE de prévenir les banques. Elles doivent tout mettre en œuvre pour renforcer leurs bilans "par tous les moyens appropriés". En dépit des montants colossaux de liquidités mises à la disposition des banques, le financement de l'économie n'est toujours pas satisfaisant. Les crédits alloués aux entreprises ont accusé en novembre leur troisième baisse d'affilée en reculant de 0,7 %.Jean-Claude Trichet estime que les banques ne jouent pas le jeu. Au contraire, elles profitent de ces excès de liquidité pour prendre de nouveau des risques.
Suite à cette annonce, les banques ont plaidé leur cause. Elles craignent que des mesures plus strictes en termes de capitaux propres aient un impact négatif sur leur profitabilité. Des résultats que les marchés financiers pourraient mal interpréter. Une réaction qui les arrange puisque cela leur permet de faire du chantage vis-à-vis des institutions réglementaires.