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Le système de retraite français est confronté à la fois à un vieillissement de la population du pays, à un ralentissement de la croissance économique et à un taux de chômage élevé. La combinaison de ces phénomènes génère une pression sur les comptes des régimes. Pour pérenniser le système par répartition, les gouvernements successifs et les partenaires sociaux ont conduit plusieurs réformes et pris des mesures réglementaires entre 2010 et 2015.
Contraction des masses de pensions
Ces mesures ont pour effet de réduire la durée de la retraite de deux ans en moyenne et de diminuer la pension cumulée sur le cycle de vie. Selon une étude de la DREES réalisée par Cindy Duc, Henri Martin et Julie Tréguier, cette diminution, de 4,5 % en moyenne pour les assurés de la génération 1980, est plus forte pour les hommes, les personnes ayant les salaires les plus bas et les personnes sorties précocement de l’emploi. Ces mesures ont un impact en matière d’équité intergénérationnelle et sur chacun des paramètres qui déterminent le calcul des pensions.
Les modifications réglementaires entraînent une contraction des masses de pensions de droits direct versées par les principaux régimes de retraites et, dans le même temps, augmentent le volume des cotisations prélevées par les différents régimes. Au total, sous l’effet de ces mesures, le solde financier des principaux régimes du secteur privé s’améliore d’un montant correspondant à environ 1,3 point de PIB en 2020 et 1,5 point de PIB en 2030 et 2040.
Les modifications réglementaires entraînent une contraction des masses de pensions de droits direct versées par les principaux régimes de retraites et, dans le même temps, augmentent le volume des cotisations prélevées par les différents régimes. Au total, sous l’effet de ces mesures, le solde financier des principaux régimes du secteur privé s’améliore d’un montant correspondant à environ 1,3 point de PIB en 2020 et 1,5 point de PIB en 2030 et 2040.