Hausse brutale du chômage. La brutalité de la progression est sans précédent depuis 1975. Au premier trimestre de 2009, le taux de chômage au sens du BIT a gagné 1,1 point. Il a atteint 9,1 % sur la France entière et 8,7 % hors DOM (soit 2 455 000 demandeurs d'emploi), selon les statistiques publiées hier par l'Insee.
La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a reconnu le caractère « brutal » du choc, mais elle a tenu à le relativiser. Le taux de chômage français se situe « dans la moyenne européenne » et la situation « se dégrade moins vite qu'ailleurs », a-t-elle expliqué sur Europe 1. Pourtant, Pôle Emploi, l’organisme né de la fusion entre l’ANPE et les Assedics, est en suractivité. Un conseiller de Pôle emploi suit en moyenne 90,3 demandeurs d'emploi. C'est 50 % de plus que l'objectif de 60 fixé par le gouvernement.
La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a reconnu le caractère « brutal » du choc, mais elle a tenu à le relativiser. Le taux de chômage français se situe « dans la moyenne européenne » et la situation « se dégrade moins vite qu'ailleurs », a-t-elle expliqué sur Europe 1. Pourtant, Pôle Emploi, l’organisme né de la fusion entre l’ANPE et les Assedics, est en suractivité. Un conseiller de Pôle emploi suit en moyenne 90,3 demandeurs d'emploi. C'est 50 % de plus que l'objectif de 60 fixé par le gouvernement.
Pour lutter contre les dysfonctionnements économiques, l’Etat peut intervenir de deux façons. La première, intitulée politique passive, consiste à traiter le chômage socialement. Le RSA, le RMI et le SMIC sont ainsi des mesures qui ont impact indirect sur le marché du travail. Il s’agit de venir en aide aux personnes excluent du monde du travail en leur accordant un soutien financier et d’agir sur le nombre d’actif pour préserver des emplois. La politique de préretraite mise en place dans les années 1980 en est le parfait exemple.
La deuxième, nommée politique active, est le traitement économique du chômage. Il s’agit de mettre en place des mesures ayant un effet positif sur la création d’emploi marchand et non marchand (diminution des charges patronales, aide à la création d’entreprise...). La mise en place d’un plan de relance permet de dynamiser la consommation et l’investissement et donc, in fine, l’emploi. Encore faut-il avoir l’argent pour le mettre en place.
Problème récurrent en France, le chômage n’est jamais redescendu sous la barre des 8 %. Il peut être temps de repenser les politiques économiques pour lutter créer de l’emploi. Le RSA a été une nouvelle voix. Il faut en développer de nouvelles pour s’adapter à la crise économique.
La deuxième, nommée politique active, est le traitement économique du chômage. Il s’agit de mettre en place des mesures ayant un effet positif sur la création d’emploi marchand et non marchand (diminution des charges patronales, aide à la création d’entreprise...). La mise en place d’un plan de relance permet de dynamiser la consommation et l’investissement et donc, in fine, l’emploi. Encore faut-il avoir l’argent pour le mettre en place.
Problème récurrent en France, le chômage n’est jamais redescendu sous la barre des 8 %. Il peut être temps de repenser les politiques économiques pour lutter créer de l’emploi. Le RSA a été une nouvelle voix. Il faut en développer de nouvelles pour s’adapter à la crise économique.