"Malgré l'engagement des banques à prendre en charge les formalités nécessaires au transfert d'un client d'une banque concurrente, seuls 30 % des établissements le font réellement. En réalité, les chargés de clientèles sont davantage mobilisés pour vendre plus de produits à leurs clients existants que pour ouvrir de nouveaux comptes.i[
"Les clients, les dindons de la farce"
(…) Il n'y a que la loi qui puisse faire entendre raison aux banques. Une fois encore, elles montrent qu'elles ne tiennent jamais leurs engagements dans la durée et les clients sont systématiquement les dindons de la farce. Il faut donc faire passer une loi pour imposer trois choses. Comme tous les autres commerçants d'abord, les banques n'ont pas le droit de débiter le compte d'un client sans l'en avoir préalablement informé. Ensuite, le numéro de compte bancaire d'un client doit, comme un numéro de téléphone portable, être transférable d'une banque à l'autre afin de faciliter la mobilité bancaire. Ce système est déjà en place en Suède et le Royaume Uni est en train de l'adopter", a déclaré Maxime Chipoy, chargé de mission banque-assurance à l’UFC-que-choisir, dans une interview accordée aux Échos.
Pourtant, le premier rapport de l'Observatoire des tarifs bancaires publié lundi 21 novembre fait apparaître des hausses de tarif relativement faible, de l’ordre de 1 % à 2 % en dix-huit mois. En réalité, ce chiffre cache de fortes inégalités. Ainsi, le prix des services qui permettent aux consommateurs d'accéder à leur argent, comme les cartes bancaires ou les retraits au distributeur, a augmenté plus vite que l'inflation. Par exemple, le tarif d'une carte bancaire a grimpé en moyenne de 3 % pour un débit immédiat et 1,5 % pour un débit différé. Les cartes de paiement à autorisation systématique ont subi une hausse de 4 %. Enfin le retrait d'argent dans un autre réseau bancaire, en France comme en Europe, a connu une augmentation de 12,7 %.
Pourtant, le premier rapport de l'Observatoire des tarifs bancaires publié lundi 21 novembre fait apparaître des hausses de tarif relativement faible, de l’ordre de 1 % à 2 % en dix-huit mois. En réalité, ce chiffre cache de fortes inégalités. Ainsi, le prix des services qui permettent aux consommateurs d'accéder à leur argent, comme les cartes bancaires ou les retraits au distributeur, a augmenté plus vite que l'inflation. Par exemple, le tarif d'une carte bancaire a grimpé en moyenne de 3 % pour un débit immédiat et 1,5 % pour un débit différé. Les cartes de paiement à autorisation systématique ont subi une hausse de 4 %. Enfin le retrait d'argent dans un autre réseau bancaire, en France comme en Europe, a connu une augmentation de 12,7 %.
Des baisses trop ciblées
À l’inverse, les banques ont fait des efforts concernant la consultation des comptes (- 15 %) et les virements sur Internet ainsi que sur les alertes SMS (- 8 %). Malheureusement, ces fortes baisses se concentrent sur des services dont ont peu se passer, contrairement à la carte bancaire ou de l'assurance perte et vol… Les banques savent bien choisir leur politique tarifaire…