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Les bonnes intentions du gouvernement n’auont pas suffit. En 2007, alors qu’elle venait tout juste d’être nommée ministre de l’Économie, Christine Lagarde avait fait de l’émergence de grandes PME (Petites et moyennes entreprises) françaises sa priorité. Deux ans plus tard, il faut bien constater que les chiffres ne lui donnent pas raison. En 2009, il n’y avait en France que 4 95 entreprises de taille intermédiaire (ETI) - c’est-à-dire comprise entre 250 et 5 000 salariés-, selon la Banque de France. Une quarantaine a dû mettre la clef sous la porte par rapport à 2008.
Le fossé entre "grandes" et "petites" entreprises continue donc de se creuser. En 2009, il y avait 160 129 PME et seulement 185 grandes entreprises. Pour le gouvernement, ces mauvais résultats sont uniquement dû à la crise qui a eu un fort impact sur l’activité. Ainsi, toujours selon la Banque de France, toutes catégories d’entreprises confondues, le chiffre d'affaires baisse de 8,8 % en 2009 et la valeur ajoutée de 5 %. Pas étonnant donc que le nombre d’ETI ait diminué.
Le fossé entre "grandes" et "petites" entreprises continue donc de se creuser. En 2009, il y avait 160 129 PME et seulement 185 grandes entreprises. Pour le gouvernement, ces mauvais résultats sont uniquement dû à la crise qui a eu un fort impact sur l’activité. Ainsi, toujours selon la Banque de France, toutes catégories d’entreprises confondues, le chiffre d'affaires baisse de 8,8 % en 2009 et la valeur ajoutée de 5 %. Pas étonnant donc que le nombre d’ETI ait diminué.
Plus de "graisses" en stock
Pour autant, certains analystes sont plus pessimistes. Les grosses PME françaises souffrent d’un manque de compétitivité. C’est pourquoi elle n’arrive pas à franchir le pas et à s’imposer sur des marchés plus importants. La question est désormais de savoir comment les PME françaises vont réagir à une éventuelle reprise. Le rapport de la Banque de France est assez confiant. En effet, malgré la crise, les PME françaises affichent des conditions financières saines. Elles ont réussi à se restructurer pour sortir "indemnes" de la crise.
Mais, l’étude met en garde quant à une éventuelle rechute de l’activité. En effet, les entreprises françaises ont déjà opéré toutes les coupes budgétaires possibles. Une autre crise pourrait leur être fatal. Autrement dit, elles ont pu utiliser les "graisses" accumulées durant les années fastes. Aujourd’hui, elles se retrouvent sans réserve. Elles n’ont pas les moyens de traversée une nouvelle période de disette.
Mais, l’étude met en garde quant à une éventuelle rechute de l’activité. En effet, les entreprises françaises ont déjà opéré toutes les coupes budgétaires possibles. Une autre crise pourrait leur être fatal. Autrement dit, elles ont pu utiliser les "graisses" accumulées durant les années fastes. Aujourd’hui, elles se retrouvent sans réserve. Elles n’ont pas les moyens de traversée une nouvelle période de disette.