Le lundi 25 février, le ministre délégué au budget, Jérôme Cahuzac, affirmait sur Europe 1 qu'il faudrait trouver "six milliards d'euros de recettes supplémentaires en 2014". Précisant rapidement qu'il ne s'agissait pas d'une hausse d'impôt puisqu'il s'agissait de compenser des pertes fiscales dues à des mesures temporaires. Il s'agit, selon le ministre du budget, de la somme nécessaire pour garder le même taux de prélèvements obligatoires en 2014.
Réduire les dépenses publiques
Certaines hausses d'impôts instaurées dans le budget 2013 sont des "fusils à un coup", dont l'effet ne dure qu'un an ou s'épuise progressivement. Elle n'auront donc plus d'effet en 2014. Il y a également le rendement de la taxe sur les transactions financières mise en place, en France, par le précédent gouvernement, et doublée par l'actuelle majorité, qui s'avère nettement moins important que prévu : 600 000 euros contre 1,6 milliard d'euros attendu. Pour compenser ces pertes, il faudra donc relever des taxes, en créer des nouvelles, ou raboter des niches.
Après avoir relevé les prélèvements à son arrivée au pouvoir, le président Hollande s'était donc engagé à tout miser, jusqu'à la fin du quinquennat, sur la réduction des dépenses publiques. Mais l'arme fiscale risque de s'avérer indispensable. "À l'avenir, c'est-à-dire dès 2014, c'est d'abord par des économies et subsidiairement par des prélèvements supplémentaires que nous devrons atteindre nos objectifs", indiquait François Hollande, samedi dernier. Dans le même temps, la France négocie avec ses partenaires européens un report à l'an prochain de l'objectif du retour du déficit public à 3 % du produit intérieur brut (PIB), jusqu'ici fixé à 2013.
Après avoir relevé les prélèvements à son arrivée au pouvoir, le président Hollande s'était donc engagé à tout miser, jusqu'à la fin du quinquennat, sur la réduction des dépenses publiques. Mais l'arme fiscale risque de s'avérer indispensable. "À l'avenir, c'est-à-dire dès 2014, c'est d'abord par des économies et subsidiairement par des prélèvements supplémentaires que nous devrons atteindre nos objectifs", indiquait François Hollande, samedi dernier. Dans le même temps, la France négocie avec ses partenaires européens un report à l'an prochain de l'objectif du retour du déficit public à 3 % du produit intérieur brut (PIB), jusqu'ici fixé à 2013.