On peut se demander si entreprendre en ce moment est réellement plus compliqué et plus difficile que lors de temps plus cléments ? Car ce qui compte au final pour se lancer et monter une belle entreprise, au delà de l’énergie et de l’enthousiasme propre à toute initiative, c’est d’identifier un besoin peu, pas ou mal desservi, de comprendre intimement les problématiques de ses clients, d’arriver à produire et leur livrer un produit/service de grande qualité correspondant parfaitement à leurs attentes, meilleur que celui de ses concurrents. Il faudra aussi mettre en oeuvre un modèle économique rentable, recruter et animer des collaborateurs impliqués et performants.
Garder une démarche de bon sens
Autres articles
-
Les 5 innovations marketing qui vont révolutionner le secteur du retail
-
Marché de l’immobilier en berne : comment réagissent les professionnels du secteur ?
-
Les géants du cloud tiennent les entreprises en otage
-
L’impact de l’IA dans le secteur des Datacenters
-
Quels impacts ont les données du secteur informatique sur le climat ?
Les éléments évoqués sont des principes tout à fait universels et intemporels. Les qualités pour réussir sont, notamment, le sens profond du client, la ténacité, la rigueur de gestion avec un suivi réactif des métriques clés, la flexibilité pour s’adapter aux conditions changeantes, le pragmatisme pour prendre des décisions de gestion rationnelles, et bien entendu des qualités humaines pour recruter, motiver et manager. En aucun cas les conditions extérieures, fut-ce t’elles « compliquées » comme aujourd’hui, ne doivent modifier ces fondamentaux de la réussite entrepreneuriale. Le succès, comme l’échec, n’est pas tant dû aux conditions extérieures qu’à ce qu’en fait l’entrepreneur, la manière dont il exploite le terrain, fut-il complexe.
Alors, certes, il est clair qu’en temps de crise il y a globalement moins d’argent disponible car les investisseurs sont généralement plus frileux, et la demande, pour de nombreux marchés (mais pas tous d’ailleurs), est plus faible. Mais en même temps, une crise économique apporte plusieurs avantages : le prix des produits et services est souvent plus bas, la concurrence est moins intense car les moins performants sont affectés en premier voire disparaissent, il y a également une bien moindre tension sur le marché du travail et donc une plus grande facilité de recrutement, etc.
Alors, certes, il est clair qu’en temps de crise il y a globalement moins d’argent disponible car les investisseurs sont généralement plus frileux, et la demande, pour de nombreux marchés (mais pas tous d’ailleurs), est plus faible. Mais en même temps, une crise économique apporte plusieurs avantages : le prix des produits et services est souvent plus bas, la concurrence est moins intense car les moins performants sont affectés en premier voire disparaissent, il y a également une bien moindre tension sur le marché du travail et donc une plus grande facilité de recrutement, etc.
Saisir les opportunités
Une crise peut donc offrir plus d’opportunités pour les meilleurs entrepreneurs, les mieux positionnés, les plus proches de leurs clients, ceux qui disposent d’une trésorerie plus saine ou sachant faire avec moins d’argent, de façon plus frugale. Au final, entreprendre en temps de crise n’est pas plus simple ni plus difficile, c’est juste différent. Mais n’est-ce pas là justement l’un des facteurs clés de succès qui permet avec le temps de filtrer les meilleurs : savoir en permanence s’adapter aux conditions du terrain, faire au mieux avec les conditions du moment, avec lucidité et réalisme ?
A propos de l'auteur : Michel de Guilhermier est co-fondateur et président de Day One Entrepreneurs & Partners.
A propos de l'auteur : Michel de Guilhermier est co-fondateur et président de Day One Entrepreneurs & Partners.