Autres articles
-
70 % des employés prêts à accepter une réduction de salaire pour travailler de n'importe où
-
81 % des entreprises augmentent leur budget IA
-
En hausse de 9,2%, l’absentéisme des salariés français du secteur privé poursuit sa dégradation
-
44 % des entrepreneurs renoncent aux congés d’été
-
90 % des Français se disent inquiets face à l'inflation
Au bord de la faillit, l’électricien japonais, qui alimente en électricité plus de 45 millions de personnes, a officiellement demandé de l’aide à l’Etat japonais. Au total, l’opérateur de la centrale de Fukushima souhaiterait obtenir près de 17 milliards d’euros : 9,1 milliards sous forme d’augmentation de capital et 7,7 milliards d'euros sous forme de prêt. En échange de son soutien, le gouvernement souhaite obtenir une participation majoritaire dans Tepco.
Abandon du nucléaire ?
Il prendrait également une option pour porter sa participation à 66 % si l'entreprise traîne les pieds pour mettre en œuvre les réformes entreprises. Suite à la catastrophe, Tepco n’arrive plus à faire face à l’explosion de ses dépenses. Elles sont de trois ordres :
(1) financement des compensations des victimes de la catastrophe
(2) démanteler les réacteurs de sa centrale de Fukushima détruite par le tsunami (ce qui prendra 40 ans)
(3) et acheter en masse du pétrole et du gaz naturel pour alimenter ses centrales thermiques. Sur les 54 réacteurs qui composent le parc de l'archipel, un seul fonctionne actuellement.
La mise en place d’un business plan pour les prochaines années est donc cruciale. L’État choisira-t-il d’abandonner le nucléaire ? Si l’opinion y semble favorable, les enjeux économiques prendront peut–être le dessus…
(1) financement des compensations des victimes de la catastrophe
(2) démanteler les réacteurs de sa centrale de Fukushima détruite par le tsunami (ce qui prendra 40 ans)
(3) et acheter en masse du pétrole et du gaz naturel pour alimenter ses centrales thermiques. Sur les 54 réacteurs qui composent le parc de l'archipel, un seul fonctionne actuellement.
La mise en place d’un business plan pour les prochaines années est donc cruciale. L’État choisira-t-il d’abandonner le nucléaire ? Si l’opinion y semble favorable, les enjeux économiques prendront peut–être le dessus…