"La justice française aura tous les documents concernant les activités illicites que j’ai pu avoir à l’étranger. Je reconnais avoir placé 600 000 euros, mais pas les autres chiffres qui ont circulé. Ce compte n’a jamais servi à financer de campagne au Parti socialiste. Cet argent venait de mon travail avec des entreprises de santé après ma mission dans le gouvernement Rocard. Il n’y avait pas de relations troubles avec les labos. Je suis élu en 1997. A partir de cette date, je n’accepte plus aucune mission et à partir de 1998 la société de conseil que j’avais créée ne réalise plus un franc de chiffre d’affaires. C’est très facile à démontrer.
"La fin ne justifie pas les moyens"
(…) Les méthodes de Mediapart me semblent contestables, la fin n’a pas à justifier les moyens, a-t-il d'abord accusé. Il est vrai que vos confrères ont puissamment contribué à dévaster ma vie. Mais le responsable, c’est moi, donc c’est à moi que j’en veux", a déclaré Jérôme Cahuzac lors de son interview sur BFM TV.
Heureusement qu’il le précise, pendant un moment, on aurait pu penser que c’était les journalistes de Mediapart qui étaient fautifs. Bref, opération mea culpa ratée pour Jérôme Cahuzac. Près d'un mois après sa démission du gouvernement et deux semaines après ses aveux publics, l'ancien ministre du Budget fait son opération communication en jouant les victimes. Comme il le dit, "la fin ne justifie pas les moyens". Adieu !
Heureusement qu’il le précise, pendant un moment, on aurait pu penser que c’était les journalistes de Mediapart qui étaient fautifs. Bref, opération mea culpa ratée pour Jérôme Cahuzac. Près d'un mois après sa démission du gouvernement et deux semaines après ses aveux publics, l'ancien ministre du Budget fait son opération communication en jouant les victimes. Comme il le dit, "la fin ne justifie pas les moyens". Adieu !