Aujourd’hui, le coût annuel d’une absence maladie représente 1,13 % de la masse salariale d’une entreprise, soit une dépense moyenne de 400€ par an et par salarié, selon le dernier Baromètre Prévoyance de Mercer. Ce taux n'a pas évolué depuis l'an dernier. L'étude répond également à de nombreuses questions : à quel moment de la semaine commencent les absences ? La nature, la durée de l’arrêt ou le secteur d’activité ont-ils une influence ? Etat des lieux.
Des lendemains de week-ends exposés
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Sur l’ensemble des arrêts observés en 2013, 28% débutent un lundi. Le mardi arrivant en seconde position avec 22% des arrêts, le début de semaine enregistre ainsi 50% des arrêts maladie. Les jours de fin de semaine sont, eux, moins représentés : 12% le vendredi, 7% le samedi et moins de 3% le dimanche (pour les professions travaillant le week-end). « Souvent liées à des pathologies courtes ou des petits incidents, ce type d’absences peut notamment s’expliquer par un certain attentisme avant d’aller consulter un médecin (‘ça ira mieux lundi’) ou l’accès restreint aux cabinets médicaux le week-end ; en notant toutefois que des comportements de complaisance ou de ‘commodité’ ne peuvent pas être écartés. Il appartient alors à chaque entreprise d’analyser les taux d’absentéisme au sein de ses effectifs, pour en tirer des enseignements et éventuellement mettre en place des mesures de prévention des risques psychosociaux », commente Stéphane Mary, Directeur Technique au sein de Mercer France.
Les absences pour maladie vérifient le constat précédent : la moitié d’entre elles commencent en début de semaine (30% les lundis et 20% les mardis). En revanche, les arrêts pour accident débutent de manière relativement uniforme du mardi au vendredi inclus (entre 17% et 20%), avec moins de 10% amorcés un lundi. Ces arrêts qui sont consécutifs à des accidents ou des maladies liés à la vie professionnelle, représentent 8% des arrêts (hors maternité). Ce taux varie néanmoins selon le secteur d’activité : 3% au sein de la branche informatique, et jusqu’à 13,4% pour les métiers plus exposés physiquement comme le secteur des transports et de la manutention.
Les absences pour maladie vérifient le constat précédent : la moitié d’entre elles commencent en début de semaine (30% les lundis et 20% les mardis). En revanche, les arrêts pour accident débutent de manière relativement uniforme du mardi au vendredi inclus (entre 17% et 20%), avec moins de 10% amorcés un lundi. Ces arrêts qui sont consécutifs à des accidents ou des maladies liés à la vie professionnelle, représentent 8% des arrêts (hors maternité). Ce taux varie néanmoins selon le secteur d’activité : 3% au sein de la branche informatique, et jusqu’à 13,4% pour les métiers plus exposés physiquement comme le secteur des transports et de la manutention.
Des différences selon la durée des arrêts
Les arrêts maladie d’une journée débutent souvent un vendredi (29,7%). Ce constat peut se justifier par le fait que le médecin estime la convalescence du week-end suffisante pour un retour au travail le lundi suivant. Sur les interruptions courtes de 2 à 5 jours (représentant près d’un tiers des arrêts maladie), les observations sur le début de semaine se révèlent dans des proportions majorées : presque 70% des arrêts démarrent un lundi ou un mardi. Concernant les durées plus longues, les arrêts commençant le lundi ou le mardi restent les plus fréquents (autour de 40% quelle que soit la durée de l’arrêt). On note toutefois une plus grande homogénéité entre les jours de la semaine.