Alors que Facebook ou Groupon ont reportée leur introduction en Bourse, le club de football anglais Manchester United va sauter le pas. Il a reçu le feu vert de la Bourse de Singapour pour une introduction en bourse représentant 722 millions de dollars. Le choix d'une place asiatique pour cette opération s'explique par la large base de fans (190 millions) que les Red Devils comptent dans cette partie du monde, relais de croissance important pour le club.
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La dette du club s'élève à 500 millions de dollars
Pour le club, détenu par la famille américaine Glazer depuis 2005, l’objectif est d’alléger le poids de sa dette qui pèse sur ses résultats. Ainsi, sur l'exercice 2009-2010, Manchester United a dégagé un bénéfice opérationnel record de 101 millions de livres (115 millions d'euros), mais, au niveau du résultat net, la perte a été de 84 millions de livres en raison du coût de la dette. La dette s’élève actuellement à près de 500 millions de dollars.
Une opération qui ne met pas tout le monde d’accord
La mise sur le marché de Manchester United devrait notamment se faire via l'émission d'actions préférentielles n'offrant pas de droits de vote. En effet, la famille Glazer ne souhaite pas perde le contrôle du club. Ce choix a été critiqué aussi par les investisseurs que par les supporters. Ces derniers estiment que cette opération va diluer leur pouvoir de décision. D’autant plus que des rumeurs court sur un éventuel rachat du club par des qataris pour un montant de deux milliards. Une opération qui permettrait aux investisseurs de récupérer plus rapidement leur argent. Autant dire que si l’opération boursière va jusqu’au bout ? La rumeur n’aurait plus lieu d’être et les investisseurs devraient dire au revoir à leur argent.
Quant aux supporters, ils voient d’un mauvais œil cette opération et accuse la famille Glazer d’être à l’origine de cette dette en ayant pris possession du club en réalisant un LBO (leveraged buy-out), une technique de financement par emprunt.
Quant aux supporters, ils voient d’un mauvais œil cette opération et accuse la famille Glazer d’être à l’origine de cette dette en ayant pris possession du club en réalisant un LBO (leveraged buy-out), une technique de financement par emprunt.