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L'indépendance énergétique de la France est-elle possible ?
La signature de l’accord nucléaire avec Téhéran marque la fin de l’enjeu de la bombe iranienne au Proche et au Moyen-Orient, mais ce règlement va bien au-delà. Il signifie le retour assumé par les 5+1 de l’Iran dans l’équilibre géostratégique du Proche et Moyen-Orient.
Un rééquilibrage nécessaire
Ce retour est certes dénoncé par Israël et l’Arabie Saoudite, mais il est illusoire de croire qu’une solution durable aux divers conflits en cours dans cette zone puisse être trouvée sans prendre en compte l’Iran qui est tout simplement incontournable. Dans ce règlement, la diplomatie française, sous prétexte d’obtenir un accord solide et pérenne, a visiblement « traîné des pieds » en adoptant une attitude très dure vis-à-vis de Téhéran pour complaire aux pays hostiles –par principe- à l’Iran chiite.
La faute de la France a été de laisser apparaître qu’elle choisissait un camp au détriment de l’autre, alors que nos intérêts ne doivent pas être pris en otage en épousant la politique de certains pays anti-Iran. Il est urgent que la France rééquilibre sa politique au Proche et au Moyen-Orient et sorte de ses postures. La défense de nos intérêts économiques et commerciaux passe par ce rééquilibrage, mais aussi la solution aux conflits en cours, la guerre civile en Syrie, le conflit israélo-palestinien, la lutte contre l’Etat islamique et le terrorisme. Moins de dogmatisme, plus de réalisme et de pragmatisme ne nuiront pas à la diplomatie française. Il n’est cependant pas certain que le chef la diplomatie française soit capable de le comprendre et de réviser sa position !
A propos de l'auteur : Jacques Myard est député de la Nation, maire de Maisons-Laffitte et président du Cercle Nation et République.
La faute de la France a été de laisser apparaître qu’elle choisissait un camp au détriment de l’autre, alors que nos intérêts ne doivent pas être pris en otage en épousant la politique de certains pays anti-Iran. Il est urgent que la France rééquilibre sa politique au Proche et au Moyen-Orient et sorte de ses postures. La défense de nos intérêts économiques et commerciaux passe par ce rééquilibrage, mais aussi la solution aux conflits en cours, la guerre civile en Syrie, le conflit israélo-palestinien, la lutte contre l’Etat islamique et le terrorisme. Moins de dogmatisme, plus de réalisme et de pragmatisme ne nuiront pas à la diplomatie française. Il n’est cependant pas certain que le chef la diplomatie française soit capable de le comprendre et de réviser sa position !
A propos de l'auteur : Jacques Myard est député de la Nation, maire de Maisons-Laffitte et président du Cercle Nation et République.