Lancée en 2006, cette étude couvrait d’abord les 17 premières économies du monde : G7 (France, Allemagne, Italie, Japon, Royaume-Uni, États-Unis et Canada) plus Espagne, Australie et Corée du Sud d’une part ; et "E7" (Brésil, Russie, Inde, Chine, Mexique, Indonésie et Turquie) d’autre part. Élargie en 2013 à 24 pays représentant plus de 80 % du PIB mondial, l’étude "World in 2050. The BRICs and Beyond: Prospects, challenges and opportunities" intègre sept pays supplémentaires : Vietnam, Nigeria, Afrique du Sud, Malaisie, Pologne, Arabie Saoudite et Argentine.
Les pays émergents en tête
Le rapport conclut que les économies émergentes vont connaître une croissance beaucoup plus rapide que les pays du G7 au cours des 40 prochaines années. En effet, l’économie progressera toujours à deux vitesses : les émergents qui devraient connaître une croissance annuelle moyenne du PIB de 4% ou plus, et les développés de 2% ou moins. La crise financière mondiale a touché le G7 beaucoup plus durement que l’E7 sur le court terme. Elle a aussi entraîné une révision à la baisse des projections de croissance à long terme à travers le G7, surtout aux États-Unis et dans les pays d’Europe s’étant excessivement endettés pour alimenter leur croissance.
D’ici à 2050, la Chine, les États-Unis et l’Inde conforteraient leur suprématie sur l’économie mondiale, loin devant le Brésil et le Japon, aux 4e et 5e places respectivement. Sur la même période, la Russie, le Mexique et l’Indonésie pourraient dépasser l’Allemagne et le Royaume-Uni ; la Turquie, supplanter l’Italie. Alors que le Nigeria pourrait faire son entrée dans le Top 20, tout comme le Vietnam et l’Afrique du Sud à plus long terme.
D’ici à 2050, la Chine, les États-Unis et l’Inde conforteraient leur suprématie sur l’économie mondiale, loin devant le Brésil et le Japon, aux 4e et 5e places respectivement. Sur la même période, la Russie, le Mexique et l’Indonésie pourraient dépasser l’Allemagne et le Royaume-Uni ; la Turquie, supplanter l’Italie. Alors que le Nigeria pourrait faire son entrée dans le Top 20, tout comme le Vietnam et l’Afrique du Sud à plus long terme.
La Chine, première puissance économique mondiale dès 2030
En dehors des grandes puissances, la Malaisie présente un considérable potentiel de croissance à long terme, tandis que la Pologne pourrait continuer à croître plus vite que ses voisins d’Europe occidentale pendant plusieurs dizaines d’années. En termes de taux de croissance du PIB à parité de pouvoir d’achat (PPA*), le Nigeria se classe en tête sur la période 2012-2050, suivi par le Vietnam, l’Inde, l’Indonésie, la Malaisie, la Chine, l’Arabie Saoudite et l’Afrique du Sud.
Les pays de l’E7 pourraient donc dépasser le G7 avant 2020 en termes de PIB à parité de pouvoir d’achat
Quels facteurs pourraient faire dérailler la croissance des marchés émergents ?
Le rapport de PwC énumère plusieurs sources potentielles d’instabilité macroéconomique et politique :
• un déficit budgétaire élevé en Inde et au Brésil ;
• une économie trop tributaire des revenus des hydrocarbures en Russie et au Nigeria ;
• un risque de tensions sociales dû à la hausse des inégalités en Chine et autres pays à croissance rapide ;
• la fragilité du cadre macroéconomique et financier au Vietnam.
Le rapport souligne également la pression exercée sur les ressources naturelles par les pays émergents et la difficulté croissante à limiter à 2 °C le réchauffement planétaire. Si de nouvelles sources d’énergie comme les gaz de schiste ont éloigné la crainte de voir s’épuiser les combustibles fossiles, les risques liés au dérèglement du climat semblent appelés à augmenter au cours des 40 prochaines années, d’après les projections de PwC.
• un déficit budgétaire élevé en Inde et au Brésil ;
• une économie trop tributaire des revenus des hydrocarbures en Russie et au Nigeria ;
• un risque de tensions sociales dû à la hausse des inégalités en Chine et autres pays à croissance rapide ;
• la fragilité du cadre macroéconomique et financier au Vietnam.
Le rapport souligne également la pression exercée sur les ressources naturelles par les pays émergents et la difficulté croissante à limiter à 2 °C le réchauffement planétaire. Si de nouvelles sources d’énergie comme les gaz de schiste ont éloigné la crainte de voir s’épuiser les combustibles fossiles, les risques liés au dérèglement du climat semblent appelés à augmenter au cours des 40 prochaines années, d’après les projections de PwC.