"Pour la campagne électorale de 2012, l’économie jouera un rôle essentiel. La campagne sera financière, l’endettement est très élevé en France, nous sommes vulnérables, entre les mains du marché. Ma campagne sera centrée sur la justice sociale. La France, comme l’Islande, souffre des mêmes maux, une petite classe s’est enrichie au détriment des autres. Nous sommes pour une écologie de la sobriété joyeuse. Être écologiste c'est être économe et solidaire.
(…) Avec un budget économe, juste et stratège, nous pourrions dégager 28 milliards d’euros et consacrer la moitié de cette somme à la réduction de la dette. Comment ? Il y a les recettes venant de la suppression des niches fiscales socialement inefficaces (14,8 milliards) comme l’exonération des charges sur les heures supplémentaires (4 milliards), les crédits d’impôt sur les intérêts d’emprunt immobiliers (1,5 milliard), la baisse de la TVA sur la restauration (3 milliards), et, évidemment, le bouclier fiscal (0,7).
(…) Avec un budget économe, juste et stratège, nous pourrions dégager 28 milliards d’euros et consacrer la moitié de cette somme à la réduction de la dette. Comment ? Il y a les recettes venant de la suppression des niches fiscales socialement inefficaces (14,8 milliards) comme l’exonération des charges sur les heures supplémentaires (4 milliards), les crédits d’impôt sur les intérêts d’emprunt immobiliers (1,5 milliard), la baisse de la TVA sur la restauration (3 milliards), et, évidemment, le bouclier fiscal (0,7).
Une imposition de 50 % pour les revenus supérieurs à 70 000 euros
(…) Les riches ne payent en moyenne que 20% d'impôt sur le revenu, un des plus bas niveaux d'Europe. En quinze ans, la tranche supérieure de l'impôt sur le revenu est passée de 57 % à 40 %. Nous reviendrons à une imposition de 50 % pour les revenus supérieurs à 70 000 euros par an" a déclaré Eva Joly, probable candidate d’Europe Ecologie en 2012, dans une interview accordée à Libération.
À deux ans des présidentielles, Eva Joly tente de se la jouer Ségolène Royale. Pour cela, elle tente d’inventer à son tour un nouveau concept : "la sobriété joyeuse". À croire que la représentante d’Europe Écologie est en train d’ouvrir un groupe anti-drogue. Mais dans ce cas, il s’agit uniquement de belles paroles pour faire passer la pilule. Il faudra payer un jour le prix de la dette. Et pour cause, à sa naissance, chaque Français hérite d’une dette de 23 000 euros. « Bonjour, je m’appelle Vincent et je suis endetté. Vous pouvez m’aider ? ». Pas sûr que la "sobriété joyeuse" suffise.
À deux ans des présidentielles, Eva Joly tente de se la jouer Ségolène Royale. Pour cela, elle tente d’inventer à son tour un nouveau concept : "la sobriété joyeuse". À croire que la représentante d’Europe Écologie est en train d’ouvrir un groupe anti-drogue. Mais dans ce cas, il s’agit uniquement de belles paroles pour faire passer la pilule. Il faudra payer un jour le prix de la dette. Et pour cause, à sa naissance, chaque Français hérite d’une dette de 23 000 euros. « Bonjour, je m’appelle Vincent et je suis endetté. Vous pouvez m’aider ? ». Pas sûr que la "sobriété joyeuse" suffise.