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Nouvelle révélation dans l’affaire Guéant. Selon les conclusions d’un rapport de deux inspections rendues publiques ce lundi, Claude Guéant aurait reçu 10 000 euros par mois en "frais d’enquête et de surveillance" entre 2002 et 2004, soit environ 240 000 euros sur l’ensemble de la période. À cette époque, il occupait la fonction de chef de cabinet de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur.
"Avec la tolérance des services fiscaux"
L’enquête administrative avait été demandée le 2 mai par le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, sur ces primes dont Claude Guéant avait expliqué avoir bénéficié lorsqu’il était place Beauvau pour expliquer plusieurs factures payées en liquide découvertes lors d’une perquisition le visant. Les conclusions de cette enquête de l’Inspection générale de l’administration (IGA) et de celle de la police nationale (IGPN, la « police des polices »), montrent que cette pratique de primes, qui avait été abolie le 1er janvier 2002, avait « été rétablie » de mai 2002 à l’été 2004.
Interrogé sur la découverte en février lors de perquisitions le visant de factures payées en liquide, pour, selon lui, un montant de 20 à 25 000 euros, Claude Guéant avait expliqué qu’elles avaient été payées par des primes, "non déclarées de toute éternité", "avec la tolérance des services fiscaux". Il avait également expliqué que le système avait perduré jusqu’en 2006, au-delà de la suppression en 2002 de ces primes de cabinet, via un système spécifique à l’Intérieur, évoquant des " frais de police". Il avait simplement oublié d'en préciser l'ampleur...
Interrogé sur la découverte en février lors de perquisitions le visant de factures payées en liquide, pour, selon lui, un montant de 20 à 25 000 euros, Claude Guéant avait expliqué qu’elles avaient été payées par des primes, "non déclarées de toute éternité", "avec la tolérance des services fiscaux". Il avait également expliqué que le système avait perduré jusqu’en 2006, au-delà de la suppression en 2002 de ces primes de cabinet, via un système spécifique à l’Intérieur, évoquant des " frais de police". Il avait simplement oublié d'en préciser l'ampleur...