Duff & Phelps, firme de conseil internationale qui aide ses clients à sécuriser, restaurer et optimiser la valeur, grâce à ses expertises en évaluation financière complexe, transactions, investigation financière, support aux litiges et contentieux, cybersécurité, conseil en compliance et réglementation, ainsi qu’en matière de gouvernance, dévoile pour la 5ème année consécutive les résultats de son étude sur les dépréciations d’écarts d’acquisition (Goodwill) enregistrées par les groupes du CAC 40.
Un marché M&A très porteur
Au cours de l’exercice 2017, ces dépréciations ont nettement diminué, confirmant la tendance identifiée précédemment par Duff & Phelps. Elles ont totalisé 3,6 milliards d’euros, en recul de 33,3 % par rapport à 2016. Parmi les 40 sociétés comprises dans l’indice au 31 décembre 2017, 16 ont enregistré une dépréciation de leur Goodwill au cours de ce millésime – soit 3 de moins qu’un an auparavant. En outre, ces dépréciations ont été particulièrementconcentrées sur 5 secteurs. Pour Carine Tourneur, Managing Director au sein du bureau parisien de Duff & Phelps et spécialiste en évaluation financière : « Le recul des dépréciations de Goodwill constaté en 2017 s’inscrit dans une tendance identifiée au cours des 3 dernières années. Les montants enregistrés par les groupes du CAC 40 s’inscrivent une nouvelle fois en retrait par rapport à 2016. »
En parallèle, l’étude de Duff & Phelps relève que le montant de Goodwill net comptabilisé par les groupes du CAC 40 a augmenté́ de 4 %, s’élevant à 347,4 milliards d’euros. « Le marché des fusions-acquisitions, bien que légèrement moins porteur qu’en 2016, a été très dynamique, poursuit Carine Tourneur. Bénéficiant de conditions de financement restant très avantageuses, de nombreuses sociétés du CAC 40 ont procédé, en 2017, à des acquisitions de taille très significative, portant le plus souvent sur des cibles étrangères. Ces opérations ont contribué à l’augmentation des montants de Goodwill comptabilisés, pouvant être interprété comme un indice de confiance dans le potentiel de croissance future ».
En parallèle, l’étude de Duff & Phelps relève que le montant de Goodwill net comptabilisé par les groupes du CAC 40 a augmenté́ de 4 %, s’élevant à 347,4 milliards d’euros. « Le marché des fusions-acquisitions, bien que légèrement moins porteur qu’en 2016, a été très dynamique, poursuit Carine Tourneur. Bénéficiant de conditions de financement restant très avantageuses, de nombreuses sociétés du CAC 40 ont procédé, en 2017, à des acquisitions de taille très significative, portant le plus souvent sur des cibles étrangères. Ces opérations ont contribué à l’augmentation des montants de Goodwill comptabilisés, pouvant être interprété comme un indice de confiance dans le potentiel de croissance future ».
Le BTP et la distribution font leur entrée au top 5
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En 2017, les secteurs BTP/Génie Civil/Matériaux de Construction, Distribution et Énergie ont concentré 78 % des dépréciations d’écarts d’acquisition des sociétés du CAC 40. En y ajoutant les secteurs Banque/Assurance et Luxe, cette part grimpe à 98 %. « Il est toujours difficile de déterminer si ces dépréciations sont le résultat d’opérations d’acquisitions trop onéreuses ou de la dégradation non anticipée d’un environnement économique particulier, affecté par des changements de réglementation ou d’incertitude politique dans certaines zones géographiques, par exemple. Il faut toutefois noter que la répartition sectorielle diffère assez sensiblement des années précédentes : seul le secteur de l’Énergie demeure fortement concerné par les dépréciations, même si les montants de perte de valeur sont en retrait », analyse Carine Tourneur.
« En synthèse de l’analyse, les montants de dépréciations doivent s’analyser en regard du montant total des Goodwill comptabilisés. En 2017, ceux-ci représentaient 1,1% du montant total, contre 1,7% l’année précédente. Ce qui constitue un niveau historiquement bas, vraisemblablement proche d’un seuil plancher », conclut Carine Tourneur.
« En synthèse de l’analyse, les montants de dépréciations doivent s’analyser en regard du montant total des Goodwill comptabilisés. En 2017, ceux-ci représentaient 1,1% du montant total, contre 1,7% l’année précédente. Ce qui constitue un niveau historiquement bas, vraisemblablement proche d’un seuil plancher », conclut Carine Tourneur.
Méthodologie
L’étude de Duff & Phelps porte sur l’analyse des comptes des sociétés composant l’indice CAC 40 au 31 décembre de chaque année. Elle a été réalisée sur la base du périmètre 2016 pro forma, en incluant les sociétés composant l’indice au 31 décembre 2017. Un ajustement du périmètredes sociétés composant l’indice CAC 40 au 31 décembre 2016 a été appliqué, incluant les retraitements réalisés par les sociétés de leurs comptes au 31 décembre 2016, notamment Valeo et Renault.
Afin d’analyser les tendances à données comparables, l’étude prend en compte l’évolution de l’indice CAC 40, à savoir la sortie de Klépierre et de Nokia ainsi que l’entrée d’Atos et de STMicroelectronics. Le montant indiqué est celui de Goodwill net des sociétés composant l’indice au 31décembre 2017. L’étude présente les dépréciations du Goodwill constatées en 2017, ainsi que les variations nettes de Goodwill induites par les acquisitions nettes de cessions, variations de taux de change, etc.
Afin d’analyser les tendances à données comparables, l’étude prend en compte l’évolution de l’indice CAC 40, à savoir la sortie de Klépierre et de Nokia ainsi que l’entrée d’Atos et de STMicroelectronics. Le montant indiqué est celui de Goodwill net des sociétés composant l’indice au 31décembre 2017. L’étude présente les dépréciations du Goodwill constatées en 2017, ainsi que les variations nettes de Goodwill induites par les acquisitions nettes de cessions, variations de taux de change, etc.