Les remboursements de soins de ville par l’assurance-maladie ne cessent de progresser. Après une hausse de 3,1 % en 2009, ils ont progressé de 4 % en janvier 2010 par rapport à janvier 2009. Du côté de l’assurance-maladie, on se veut rassurant. Selon eux, ce mauvais résultat est dû au retard de l’épidémie grippale. Les dépenses devraient donc revenir à un rythme de croisière.
Néanmoins, si l’on regarde attentivement les dépenses, on se rend compte que certains postes de dépenses explosent. Les soins infirmiers explosent de plus de 12 % sur un an. Le transport de malades de 8 % et les indemnités journalières versées en compensation des arrêts de travail de près de 9 %.
Néanmoins, si l’on regarde attentivement les dépenses, on se rend compte que certains postes de dépenses explosent. Les soins infirmiers explosent de plus de 12 % sur un an. Le transport de malades de 8 % et les indemnités journalières versées en compensation des arrêts de travail de près de 9 %.
Le vieillissement de la population continuera à faire augmenter les dépenses
Autres articles
-
Les Français et l'argent
-
À l’hôpital, un recours faible à l’intérim mais en nette hausse depuis six ans
-
Démographie des professionnels de santé au 1er janvier 2023
-
Moins chaud, moins cher, moins loin : les Français prennent en compte les contraintes climatiques et budgétaires pour choisir leurs destinations
-
L'indépendance énergétique de la France est-elle possible ?
Ces tendances ne sont près de s’arrêter. Avec le vieillissement de la population, les dépenses vont continuer à exploser. Un véritable casse-tête attend donc le gouvernement. Et, contrairement aux retraites, il ne peut pas résoudre cette équation en augmentant le temps de cotisation. Depuis quelques années, il réduit progressivement, mais sûrement, le remboursement de certains médicaments. Les mutuelles se frottent les mains.
La hausse des dépenses pourrait s’accélérer dans les prochains mois. En effet, les médecins généralistes demandent une augmentation de leurs tarifs de consultation : de 22 à 23 euros. Tôt ou tard le gouvernement devra accepter leurs revendications. La consultation chez les médecins généralistes n’a pas été augmentée depuis mai 2007. Pour faire pression, certains professionnels facturent déjà 23 euros la consultation de médecine générale. Mais Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé et des Sports , a fait comprendre qu’il n’en était pas question.
La hausse des dépenses pourrait s’accélérer dans les prochains mois. En effet, les médecins généralistes demandent une augmentation de leurs tarifs de consultation : de 22 à 23 euros. Tôt ou tard le gouvernement devra accepter leurs revendications. La consultation chez les médecins généralistes n’a pas été augmentée depuis mai 2007. Pour faire pression, certains professionnels facturent déjà 23 euros la consultation de médecine générale. Mais Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé et des Sports , a fait comprendre qu’il n’en était pas question.
Une équation impossible à résoudre
Car la priorité du ministère n’est pas là. Pour le moment du moins. Ce qui préoccupe actuellement le gouvernement est la menace de démission des médecins franciliens suite aux annonces de suppressions massives d’emploi de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP). En 2010 et 2011, les prévisions de suppressions d’emplois s’élèvent à 2 000.
902 médecins, dont 31 présidents du Comité consultatif médical (CCM) sur 37, 118 chefs de pôle sur 175 et 425 chefs de service sur environ 800, se sont ainsi engagés à démissionner. L'AP-HP, qui compte 90 000 salariés, doit, d'ici à 2012, économiser plus de 300 millions d'euros sur les actes financés par la tarification à l'activité, tout en améliorant l'offre de soins. Une équation qui semble difficile à résoudre.
902 médecins, dont 31 présidents du Comité consultatif médical (CCM) sur 37, 118 chefs de pôle sur 175 et 425 chefs de service sur environ 800, se sont ainsi engagés à démissionner. L'AP-HP, qui compte 90 000 salariés, doit, d'ici à 2012, économiser plus de 300 millions d'euros sur les actes financés par la tarification à l'activité, tout en améliorant l'offre de soins. Une équation qui semble difficile à résoudre.