"Nous avons besoin d'immigration. Il faut accepter l’immigration légale. La France a toujours été une terre d'asile, d'accueil, c'est notre tradition, notre honneur. Simplement, il faut que les hommes et les femmes qui viennent sur notre territoire respectent les lois de la République.
(…) Notre société repose sur le principe de la laïcité. Pourquoi le réaffirmer, pourquoi essayer sans arrêt de montrer qu'il a changé ? Non, faisons en sorte de dire que les lois fondamentales qui ont fondé cette laïcité sont toujours d'actualité, un point c'est tout. Arrêtons de faire de la gesticulation législative. La laïcité, il faut l'enseigner à l'école car la laïcité, c'est la tolérance, le respect de l'autre", a déclaré Jean-Louis Debré, le président du conseil constitutionnel, sur le plateau de Radio J, le 1er mai.
(…) Notre société repose sur le principe de la laïcité. Pourquoi le réaffirmer, pourquoi essayer sans arrêt de montrer qu'il a changé ? Non, faisons en sorte de dire que les lois fondamentales qui ont fondé cette laïcité sont toujours d'actualité, un point c'est tout. Arrêtons de faire de la gesticulation législative. La laïcité, il faut l'enseigner à l'école car la laïcité, c'est la tolérance, le respect de l'autre", a déclaré Jean-Louis Debré, le président du conseil constitutionnel, sur le plateau de Radio J, le 1er mai.
Un flux net de 100 000 personnes par an
Ces propos sont en parfaite contradiction avec les objectifs proclamés par le ministre de l’intérieur français, Claude Guéant. Ce dernier a récemment annoncé sa volonté de réduire le nombre d’admissions délivrées aux étrangers de 200 000 à 180 000, et ce rien que dans "un premier temps".
Pourtant, avec un flux net de 100 000 personnes par an, la France est l'un des pays européens qui accueillent le moins d'étrangers. Laurence Parisot, la présidente du Medef, et Christine Lagarde, la ministre de l'Intérieur, et Alain Minc, conseiller de Nicolas Sarkozy, ont déjà pris leur distance par rapport à cette annonce. Espérons qu’elle en reste à ce stade et que le gouvernement ne passe pas à l’acte.
Pourtant, avec un flux net de 100 000 personnes par an, la France est l'un des pays européens qui accueillent le moins d'étrangers. Laurence Parisot, la présidente du Medef, et Christine Lagarde, la ministre de l'Intérieur, et Alain Minc, conseiller de Nicolas Sarkozy, ont déjà pris leur distance par rapport à cette annonce. Espérons qu’elle en reste à ce stade et que le gouvernement ne passe pas à l’acte.