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Alors que le niveau de vie médian de la population de France métropolitaine s’élève à 1 650 euros par mois en 2012,la moitié des personnes vivant dans un ménage bénéficiaire d’un revenu minimum garanti disposent de moins de 920 euros.
820 euros pour le RSA
Les personnes percevant l’allocation aux adultes handicapés (AAH) ont le niveau de vie médian le plus élevé avec 1 210 euros. Le montant plus élevé de l’AAH tient compte de leur incapacité totale ou partielle de travailler. Les allocataires du RSA activité seul et ceux bénéficiant du minimum vieillesse se situent à 1 000 euros par mois. Viennent ensuite les bénéficiaires de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) et leur famille avec moins de 960 euros par mois pour la moitié d’entre eux. Les allocataires les plus modestes sont ceux qui sont le moins bien insérés dans l’emploi : 820 euros pour le RSA socle majoré et 740 pour le RSA socle non majoré.
Percevoir un minimum garanti ne protège pas de la pauvreté monétaire. Un peu plus des trois quarts des bénéficiaires du RSA socle et des personnes vivant avec eux sont pauvres en 2012. C’est aussi le cas pour la moitié des allocataires du minimum vieillesse et de l’ASS et pour 47 % des bénéficiaires du RSA activité seul. Les allocataires de l’AAH sont les moins affectés par la pauvreté monétaire (26 %). Grâce aux revenus minima garantis, 19 % des personnes vivant dans les ménages bénéficiaires franchissent le seuil de pauvreté monétaire. Si la perception de ces minima ne permet pas toujours à leurs allocataires d’échapper à la pauvreté monétaire, elle permet de réduire l’intensité de cette dernière.
Percevoir un minimum garanti ne protège pas de la pauvreté monétaire. Un peu plus des trois quarts des bénéficiaires du RSA socle et des personnes vivant avec eux sont pauvres en 2012. C’est aussi le cas pour la moitié des allocataires du minimum vieillesse et de l’ASS et pour 47 % des bénéficiaires du RSA activité seul. Les allocataires de l’AAH sont les moins affectés par la pauvreté monétaire (26 %). Grâce aux revenus minima garantis, 19 % des personnes vivant dans les ménages bénéficiaires franchissent le seuil de pauvreté monétaire. Si la perception de ces minima ne permet pas toujours à leurs allocataires d’échapper à la pauvreté monétaire, elle permet de réduire l’intensité de cette dernière.