L’intelligence collective et la capacité d’innovation sont les premiers moteurs de compétitivité des organisations. Alors que l’e-mail et l’intranet affichent leurs limites, et bien loin des usages souvent superficiels de certains réseaux sociaux grand public, les réseaux sociaux d’entreprise (RSE) semblent en mesure d’apporter une réponse pertinente aux enjeux actuels de communication dans des structures dispersées, de collaboration et de capitalisation des connaissances.
Travail collaboratif et fluidité
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Dans sa nouvelle étude consacrée aux projets de RSE, serdaLAB s’est donc penchée sur l’attitude des organisations dans leur façon d’aborder le virage vers une entreprise 2.0. L’étude s’appuie sur une enquête quantitative menée au printemps 2012 auprès de 100 organisations de tous horizons et sur une dizaine d’expérience approfondis.
À ce jour, 23 % des organisations sondées déclarent posséder un réseau social d’entreprise actif, et un tel projet s’inscrit dans un avenir proche pour 33 % des autres répondants. Le plus souvent, l’adoption d’un RSE est motivée par des objectifs en termes de travail collaboratif et de fluidité de la communication en interne.
À ce jour, 23 % des organisations sondées déclarent posséder un réseau social d’entreprise actif, et un tel projet s’inscrit dans un avenir proche pour 33 % des autres répondants. Le plus souvent, l’adoption d’un RSE est motivée par des objectifs en termes de travail collaboratif et de fluidité de la communication en interne.
Une tendance récente
Virginie Boillet
On constate également que cette tendance est très récente puisque 72 % des RSE ouverts ont moins d’un an d’existence. Quant au choix de l’outil, il est guidé par des critères de simplicité (58 %) et de la puissance des technologies embarquées dans la solution (42 %). Enfin, la durée moyenne d’un projet de RSE est de huit mois.
Par ailleurs, on note que les organisations sont réticentes à l’idée d’ouvrir leur réseau social à leur écosystème business. Seuls 10 % d’entre elles intègrent des clients et des fournisseurs et 19 % collaborent avec leurs partenaires via leur RSE.
En ce qui concerne les 44 % qui n’envisagent donc pas d’implanter de RSE, ce rejet provient principalement de la culture d’entreprise jugée inadaptée (36 %), d’un manque d’engagement de la part de la direction (31 %) et de la présence d’un intranet au sein d système d’information (31 %).
À propos de l’auteur : Virginie Boillet est responsable études et veille chez serdaLAB, laboratoire d’études, de vieille et de prospective du groupe Serda.
Par ailleurs, on note que les organisations sont réticentes à l’idée d’ouvrir leur réseau social à leur écosystème business. Seuls 10 % d’entre elles intègrent des clients et des fournisseurs et 19 % collaborent avec leurs partenaires via leur RSE.
En ce qui concerne les 44 % qui n’envisagent donc pas d’implanter de RSE, ce rejet provient principalement de la culture d’entreprise jugée inadaptée (36 %), d’un manque d’engagement de la part de la direction (31 %) et de la présence d’un intranet au sein d système d’information (31 %).
À propos de l’auteur : Virginie Boillet est responsable études et veille chez serdaLAB, laboratoire d’études, de vieille et de prospective du groupe Serda.