Chaque jour, la France comptabilise 500 inscriptions au régime de l’auto-entreprise, dont 20 % sont assurés par Evo’Portail, 1er portail d’accompagnement des auto-entrepreneurs en France. Une moyenne qui ne faiblit pas, malgré les multiples réformes qui ont pu ralentir ou refreiner celles et ceux qui veulent se lancer et entreprendre sans risques.
Le stage de préparation à l’installation en débat
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Derrière ce dynamisme, Evo’Portail qui aide les auto- entrepreneurs dans leur développement au quotidien, relève une fragilisation de leur situation. En effet, les modifications législatives, entrées en vigueur au 1er janvier dernier, ont été accueillies en demi-teinte, à l’image du stage de préparation à l’installation. Obligatoire dans un délai de 30 jours après leur immatriculation, pour les créateurs d’activités artisanales, il est le plus souvent jugé comme onéreux. Une moyenne réalisée sur l’ensemble du territoire national, à partir des tarifs pratiqués par les organismes parapublics concernés, en estime le coût à 250 euros par ressortissant.
De quoi justifier, selon Evo’Portail, les inscriptions au régime, en repli dans les secteurs du commerce (-18%) et de la construction (-22%) ; des chiffres corroborés par un récent rapport d’ INSEE Première. Autre pierre d'achoppement, le formalisme, pourtant réputé totalement facile pour accéder au régime et obtenir un numéro de SIRET, « les auto-entrepreneurs que nous prenons en charge, sont le plus souvent, confrontés à des frais de rejet de dossiers auprès des organismes para- publics. Quant à la dématérialisation qui sera inéluctable dans quelques mois, ils ne se sentent pas encore à l’aise avec » constate Jénora Sagbohan.
De quoi justifier, selon Evo’Portail, les inscriptions au régime, en repli dans les secteurs du commerce (-18%) et de la construction (-22%) ; des chiffres corroborés par un récent rapport d’ INSEE Première. Autre pierre d'achoppement, le formalisme, pourtant réputé totalement facile pour accéder au régime et obtenir un numéro de SIRET, « les auto-entrepreneurs que nous prenons en charge, sont le plus souvent, confrontés à des frais de rejet de dossiers auprès des organismes para- publics. Quant à la dématérialisation qui sera inéluctable dans quelques mois, ils ne se sentent pas encore à l’aise avec » constate Jénora Sagbohan.
Une hausse des seuils bien accueillie
À l’opposé, les immatriculations augmentent significativement en 2016, dans le domaine des transports, selon la dernière enquête de l’INSEE (+ 7 400, soit + 72%). Une tendance confirmée par Evo’Portail qui a recueilli « de nombreuses affiliations au régime dans le secteur des solutions ubérisées de transports à la personne » selon Jénora SAGBOHAN. « Plus généralement, nous savons que l’ubérisation sera favorable aux auto-entrepreneurs. Dans une enquête conduite par la Fédération des Auto-entrepreneurs sur l’ubérisation en juin 2016, 1/3 des bénéficiaires du régime déclarait avoir recours aux plateformes numériques, pour être mis en relation avec les particuliers. 20% d’entre eux précisaient alors, qu’elles apportent plus de 40% de leur chiffre d’affaires. Aussi, l’avenir des auto-entrepreneurs passera-t-il notamment par les outils digitaux. » insiste le Responsable Service client.
La hausse des seuils de chiffre d’affaires fait davantage consensus auprès des populations concernées. A savoir, 82 800 euros (contre 82 200 en 2016) pour les entreprises d'achat-revente de marchandises, d'objets, d'aliments à emporter ou à consommer sur place, ou de fourniture de logement. Et 33 200 euros (contre 32 900 en 2016) pour les autres entreprises de services. « Une embellie bien accueillie, mais qui ne pourra aller plus loin. Il faut rappeler que les auto-entrepreneurs bénéficient de l’exonération de TVA. Par ailleurs, le statut a tout à la fois vocation à permettre d’entreprendre librement mais aussi d’être un tremplin vers le régime de droit commun (SARL, SA, SAS, etc.).»
La hausse des seuils de chiffre d’affaires fait davantage consensus auprès des populations concernées. A savoir, 82 800 euros (contre 82 200 en 2016) pour les entreprises d'achat-revente de marchandises, d'objets, d'aliments à emporter ou à consommer sur place, ou de fourniture de logement. Et 33 200 euros (contre 32 900 en 2016) pour les autres entreprises de services. « Une embellie bien accueillie, mais qui ne pourra aller plus loin. Il faut rappeler que les auto-entrepreneurs bénéficient de l’exonération de TVA. Par ailleurs, le statut a tout à la fois vocation à permettre d’entreprendre librement mais aussi d’être un tremplin vers le régime de droit commun (SARL, SA, SAS, etc.).»