A la manière l'air, de la terre, de l'eau et du feu qui étaient, aux yeux de certains penseurs présocratiques, la base de tous les matériaux constituant le monde ; le Social, la Mobilité, l'Analytique et le Cloud (acronyme SMAC) sont devenus, en seulement quelques mois, le credo de l’écosystème des technologies de l’information et de la transformation digitale. Même si ces quatre éléments sont encore inégalement mis en œuvre dans les entreprises, ils vont, à terme, s’ancrer de plus en plus dans les stratégies des DSI, mais aussi dans celles des éditeurs.
La rapide évolution des fondamentaux des systèmes d’information
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Selon une étude CIO, 43 % des entreprises françaises disposent d’un cloud privé et 63 % utilisent le cloud public. Du côté des éditeurs français, d’aprèsIDC, 43 % proposent d’ores et déjà des offres cloud, ce qui a généré en moyenne 24 % de leurs revenus en 2014.
Nous assistons donc à une rupture des modèles de consommation des ressources technologiques : entre 2015 et 2019, prévoient les analystes du cabinet américain Saugatuck Technology, le modèle de développement « On premise », dominant aujourd’hui, passera de 80 % à 18 %, au profit du cloud hybride ou des approches pure cloud.
Mais ce que l’on peut déjà considérer comme les fondamentaux de tout système d’information, actuel et futur, ne sont déjà plus suffisants. Car les entreprises ne peuvent pas se contenter d’être seulement à l’état de l’art en matière d’appropriation de la mobilité, d’usage de l’analytique, d’utilisation des réseaux sociaux et du cloud. Il faudra, en particulier, avec ces environnements technologiques innovants, prendre en compte la transformation des usages, inévitables dès lors que les utilisateurs accèdent à de nouvelles applications, contrôler les déploiements à l’international, maîtriser les risques et éviter toute complexité supplémentaire. Où sont les enjeux de demain, que l’on entrevoit d’ailleurs déjà aujourd’hui ?
Nous assistons donc à une rupture des modèles de consommation des ressources technologiques : entre 2015 et 2019, prévoient les analystes du cabinet américain Saugatuck Technology, le modèle de développement « On premise », dominant aujourd’hui, passera de 80 % à 18 %, au profit du cloud hybride ou des approches pure cloud.
Mais ce que l’on peut déjà considérer comme les fondamentaux de tout système d’information, actuel et futur, ne sont déjà plus suffisants. Car les entreprises ne peuvent pas se contenter d’être seulement à l’état de l’art en matière d’appropriation de la mobilité, d’usage de l’analytique, d’utilisation des réseaux sociaux et du cloud. Il faudra, en particulier, avec ces environnements technologiques innovants, prendre en compte la transformation des usages, inévitables dès lors que les utilisateurs accèdent à de nouvelles applications, contrôler les déploiements à l’international, maîtriser les risques et éviter toute complexité supplémentaire. Où sont les enjeux de demain, que l’on entrevoit d’ailleurs déjà aujourd’hui ?
Valeur, Intégration et Pilotage : les prochains enjeux des entreprises innovantes
Ils se résument à trois mots : valeur, intégration, pilotage (VIP). Les « entreprises VIP » se différencieront des autres avec la maîtrise de ces trois éléments :
- La valeur, parce qu’elles sauront combiner les technologies, l’innovation, leurs processus et les spécificités de leurs métiers pour optimiser leurs performances (financières, organisationnelles, humaines…). Cette valeur sera un élément clé de l’expérience clients et donc de leur fidélité.
- l’intégration, parce qu’à mesure que le cloud va concerner de plus en plus les applications métiers stratégiques, il faudra instaurer un dialogue parfait entre des données hétérogènes, y compris à l’international ;
- le pilotage, dès lors que la gouvernance et la pertinence des prises de décision deviennent déterminantes, dans des délais toujours plus courts et avec des informations trop nombreuses.
Ces ruptures se manifestent, par exemple, dans le domaine de la gestion de la chaîne logistique, domaine privilégié de la convergence des flux physiques et des flux dématérialisés. Ainsi, la création de valeur s’exprime par la mise en œuvre d’approches de types portails collaboratifs qui favorisent l’agilité pour toutes les parties prenantes de l’écosystème (clients des clients, fournisseurs, transporteurs et donneurs d’ordre). Dans ce contexte, le mode SaaS libère l’entreprise de ses infrastructures, limite les investissements logiciels, accélère les déploiements et sécurise les flux, ainsi que le maintien en conditions opérationnelles.
L’intégration se réalise par la combinaison de solutions de dématérialisation, de gestion des flux logistiques, de mobilité et d’analytique. Le pilotage, pour sa part, se trouve facilité par l’exploitation de masses importantes de données, qui seront encore plus massives avec l’Internet des objets, dont la logistique constitue le terrain de prédilection. Une étude Kurt Salmon-Generix, publiée en 2013, a montré que la capacité à anticiper les évènements constitue un levier essentiel d’efficacité pour les Supply Chain managers, avec l’augmentation de la collaboration entre les clients, les fournisseurs, les transporteurs ou prestataires. Une telle anticipation, surtout pour des applications critiques, ne peut se concrétiser qu’avec la combinaison d’une forte dose d’analytique, de cloud, d’agilité et d’un traitement de bout en bout des applications et des process métiers.
A propos de l'auteur : Philippe Seguin est executif vice-président SaaS & On Demand chez Generix Group.
- La valeur, parce qu’elles sauront combiner les technologies, l’innovation, leurs processus et les spécificités de leurs métiers pour optimiser leurs performances (financières, organisationnelles, humaines…). Cette valeur sera un élément clé de l’expérience clients et donc de leur fidélité.
- l’intégration, parce qu’à mesure que le cloud va concerner de plus en plus les applications métiers stratégiques, il faudra instaurer un dialogue parfait entre des données hétérogènes, y compris à l’international ;
- le pilotage, dès lors que la gouvernance et la pertinence des prises de décision deviennent déterminantes, dans des délais toujours plus courts et avec des informations trop nombreuses.
Ces ruptures se manifestent, par exemple, dans le domaine de la gestion de la chaîne logistique, domaine privilégié de la convergence des flux physiques et des flux dématérialisés. Ainsi, la création de valeur s’exprime par la mise en œuvre d’approches de types portails collaboratifs qui favorisent l’agilité pour toutes les parties prenantes de l’écosystème (clients des clients, fournisseurs, transporteurs et donneurs d’ordre). Dans ce contexte, le mode SaaS libère l’entreprise de ses infrastructures, limite les investissements logiciels, accélère les déploiements et sécurise les flux, ainsi que le maintien en conditions opérationnelles.
L’intégration se réalise par la combinaison de solutions de dématérialisation, de gestion des flux logistiques, de mobilité et d’analytique. Le pilotage, pour sa part, se trouve facilité par l’exploitation de masses importantes de données, qui seront encore plus massives avec l’Internet des objets, dont la logistique constitue le terrain de prédilection. Une étude Kurt Salmon-Generix, publiée en 2013, a montré que la capacité à anticiper les évènements constitue un levier essentiel d’efficacité pour les Supply Chain managers, avec l’augmentation de la collaboration entre les clients, les fournisseurs, les transporteurs ou prestataires. Une telle anticipation, surtout pour des applications critiques, ne peut se concrétiser qu’avec la combinaison d’une forte dose d’analytique, de cloud, d’agilité et d’un traitement de bout en bout des applications et des process métiers.
A propos de l'auteur : Philippe Seguin est executif vice-président SaaS & On Demand chez Generix Group.