La période estivale est souvent l’occasion de faire le bilan sur l’année professionnelle écoulée, et donc de réfléchir aux opportunités pour celle à venir. Ainsi, les personnes souhaitant changer de poste à la rentrée vont profiter de cette saison plus calme pour être attentives aux offres d’emploi et évaluer leurs critères de choix. Le cabinet international de recrutement spécialisé Robert Half a demandé à 505 DG et DAF français quel était, selon eux, le facteur le plus important pour les candidats qui étudient une offre d’emploi.
39 % cite le salaire comme facteur numéro 1
Au cœur d’un marché de l’emploi dynamique, un candidat a de grandes chances de devoir choisir entre plusieurs propositions d’embauche. Ainsi, pour ne pas passer à côté d’un talent, il est essentiel pour les recruteurs de savoir quels sont les paramètres qui seront pris en compte dans une telle situation. Selon eux et sans surprise, le salaire est le premier critère à peser dans la balance dans le choix d’une offre d’emploi. En effet, ils sont 39% à le citer comme facteur numéro 1.
En deuxième position, les DG et DAF interrogés évoquent à 23 % les valeurs de l’entreprise et la description de la mission. Ainsi, l’intérêt du poste n’interviendrait, d’après eux, qu’après le salaire. Ils citent ensuite le développement professionnel et la formation à 14 %. Enfin, les deux derniers critères évoqués sont d’abord des conditions de travail flexibles à 13 %, et pour finir le développement de carrière ou une promotion à 10 %. Par ailleurs, le cabinet de recrutement Robert Half s’est également intéressé à la manière dont les entreprises cherchent à valoriser leur marque employeur. D’après cette étude, la grande majorité des DG et DAF interrogés (39 %) déclarent communiquer sur les valeurs de marque de l’entreprise et de la mission. Ils sont 35% à témoigner promouvoir la culture d’entreprise et 34% à démontrer l’environnement de travail de l’entreprise.
En deuxième position, les DG et DAF interrogés évoquent à 23 % les valeurs de l’entreprise et la description de la mission. Ainsi, l’intérêt du poste n’interviendrait, d’après eux, qu’après le salaire. Ils citent ensuite le développement professionnel et la formation à 14 %. Enfin, les deux derniers critères évoqués sont d’abord des conditions de travail flexibles à 13 %, et pour finir le développement de carrière ou une promotion à 10 %. Par ailleurs, le cabinet de recrutement Robert Half s’est également intéressé à la manière dont les entreprises cherchent à valoriser leur marque employeur. D’après cette étude, la grande majorité des DG et DAF interrogés (39 %) déclarent communiquer sur les valeurs de marque de l’entreprise et de la mission. Ils sont 35% à témoigner promouvoir la culture d’entreprise et 34% à démontrer l’environnement de travail de l’entreprise.
Le salaire n'est pas un critère suffissant
En effet, une bonne rémunération ne sera jamais un critère suffisant pour attirer et fidéliser les talents. C’est pourquoi les employeurs préfèrent donc s’exprimer sur la qualité des missions qu’elle propose, ses valeurs, sa culture d’entreprise pour être attractive. La combinaison de tous ces paramètres créera un véritable critère différenciant et pourra convaincre un candidat hésitant. Laure Charbonneau, directeur associé chez Robert Half, s’exprime à ce sujet : « Le salaire est évidemment un paramètre essentiel dans le choix d’un poste, puisqu’il est le critère le plus objectif. En effet, pour deux postes comparables avec des missions similaires, la rémunération pourra être le critère différenciant. Cependant, la compétition sur le niveau de salaire est toujours plus ardue et les entreprises devront trouver d’autres moyens de se différencier. Ainsi, il est essentiel pour les recruteurs d’investir leur marque employeur en favorisant le bien-être au travail ainsi que les perspectives d’évolution. » « De plus, si l’entreprise propose de belles perspectives d’évolution ou si les salaires sont augmentés tous les ans, alors le candidat évaluera la proposition d’embauche de manière différente… », conclut Laure Charbonneau, directeur associé chez Robert Half.