En juillet 2011, Économie et société consacrait un article à l'effet boule de neige de la dette. Deux ans plus tard, le phénomène ne s'est pas arrangé, bien au contraire. Avec la crise économique, la question de la dette des pays développés a refait surface. Aujourd’hui, ces pays sont dos au mur. Tous condamnent une politique budgétaire irresponsable. Pourtant, la dette croît surtout à cause de dettes accumulées par le passé. C’est l’effet boule de neige. Pour montrer ce point, nous allons calculer les dettes et déficits réellement produits durant deux périodes : 1981-1995 (14 ans) et 1995-2011 (16 ans). La période 1981-1995 a produit un surplus de dette de 102 milliards.
Une dette de 92 % du PIB
Le déficit public 2013 risque de passer des 3,7 % prévus dans le programme de stabilité aux alentours de 4 %. À tel point que la Cour des comptes demande de nouveaux plans d’austérité. Selon l’institution, la France devra réaliser 28 milliards d’économies en 2014 et 2015. La loi de finance pour 2013 avait déjà programmé des économies de dépenses de 10 milliards d’euros et 18,5 milliards de nouveaux prélèvements. Des économies insuffisantes.
La France n'est bien sûr par le seul pays concerné par ce phénomène. Selon des données publiées par l’office européen de statistiques Eurostat, la dette publique s’est de nouveau alourdie au premier trimestre 2013 dans la zone euro et son taux dépasse désormais 160 % en Grèce et 130% en Italie. Le ratio d’endettement a franchi au 1er trimestre la barre des 100% en Belgique, à 104,5% contre 99,8%, au trimestre précédent. Il était de 91,9%, en France contre 90,2% au trimestre précédent. Le Fonds monétaire international considère qu’une dette est supportable à long terme si elle ne dépasse pas 120% du PIB.
La France n'est bien sûr par le seul pays concerné par ce phénomène. Selon des données publiées par l’office européen de statistiques Eurostat, la dette publique s’est de nouveau alourdie au premier trimestre 2013 dans la zone euro et son taux dépasse désormais 160 % en Grèce et 130% en Italie. Le ratio d’endettement a franchi au 1er trimestre la barre des 100% en Belgique, à 104,5% contre 99,8%, au trimestre précédent. Il était de 91,9%, en France contre 90,2% au trimestre précédent. Le Fonds monétaire international considère qu’une dette est supportable à long terme si elle ne dépasse pas 120% du PIB.