En juin 2011, l’OCDE tirait la sonnette d’alarme. Selon l’organisation, la cybercriminalité faisait partie des cinq plus grandes menaces planant sur l’économie mondiale. Pour ces pirates des temps modernes, les gains sont pharaoniques. Les revenus d'un site Internet spécialisé dans la revente de données bancaires piratées peuvent s'élever à 200 000 dollars par mois, selon la Compagnie européenne d'intelligence stratégique (CEIS).Au total, en 2010, la cybercriminalité a généré quelque 1 000 milliards de dollars dans le monde, soit des revenus supérieurs à ceux du trafic de drogue.
Dix millions de victimes par an en France
Deux ans plus tard, les études sur la cybercriminalité continue d’être inquiétantes. Norton vient de publier les résultats de son étude annuelle sur la cybercriminalité, le Norton Cybercrime Report. Cette enquête révèle que les coûts induits directement par la cybercriminalité ciblant les particuliers s’élèvent à 110 milliards de dollars, soit 87,5 milliards d’euros, sur les douze derniers mois. En France, plus de 10 millions de personnes ont été victimes de la cybercriminalité durant cette période, engendrant près de 2,5 milliards d’euros de pertes.
En France, un Internaute majeur sur dix (11%) a déjà été victime d’une attaque sur des réseaux sociaux ou un appareil mobile ces douze derniers mois. Quant aux utilisateurs de réseaux sociaux, deux sur cinq (43%) affirment avoir été victimes d’un cybercrime sur leur réseau social. Concernant la protection, le rapport dévoile que la plupart des Internautes ont adopté des réflexes pour se prémunir des attaques et se protéger, comme supprimer les mails douteux et prêter soin aux informations fournies en ligne. Cependant, 49% des Français en ligne n’ont pas recours à des mots de passe complexes ou ne les changent pas régulièrement.
En France, un Internaute majeur sur dix (11%) a déjà été victime d’une attaque sur des réseaux sociaux ou un appareil mobile ces douze derniers mois. Quant aux utilisateurs de réseaux sociaux, deux sur cinq (43%) affirment avoir été victimes d’un cybercrime sur leur réseau social. Concernant la protection, le rapport dévoile que la plupart des Internautes ont adopté des réflexes pour se prémunir des attaques et se protéger, comme supprimer les mails douteux et prêter soin aux informations fournies en ligne. Cependant, 49% des Français en ligne n’ont pas recours à des mots de passe complexes ou ne les changent pas régulièrement.