32% de chute engendrant l’évaporation de 25 Milliards de capitalisation en 48H, près de 20 Milliards d’amende (chiffre qui pourrait augmenter par la suite), le couperet n’est pas tombé à côté. Et c’est tout le secteur qui en pâtit avec des baisses de plus de 4% pour BMW, Porsche, Daimler, Peugeot etc. Cela a eu pour effet de raviver les velléités baissières sur les indices et favoriser une aversion au risque qui était en standby après l’épisode baissier de fin août.
Marché baissier à moyen terme ?
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Parallèlement à cela, la décision de la FED de mercredi dernier a laissé les investisseurs dans le brouillard, en attente, ce que les marchés détestent et qui explique l’arrêt du rebond technique qui était en place depuis début septembre. La FED aurait mieux fait de monter les taux afin de montrer clairement aux investisseurs qu’elle avait le contrôle de la situation. Outre atlantique ce sont les stars des Biotechs qui ont eu droit à leur mouvement baissier hier suite aux déclarations de Hillary Clinton. La candidate démocrate à l’élection présidentielle américaine 2016 a clairement dit vouloir s’attaquer à la pharmaceutique spécialisée engendrant la plus forte chute de l’année du tracker iShares Nasdaq biotechnology (-4.5%).
Graphiquement parlant, le scénario qui voudrait qu’un possible bear market (marché baissier de moyen/long terme) soit en train de se mettre en place depuis des mois continue de prendre du galon. Le SP500 a opéré un rebond vers les 2000 points soit sous le haut de son canal haussier d’antan, seuil sur lequel les vendeurs sont sortis violemment pour repousser les assauts haussiers. Tant que les cours évolueront sous ce seuil psychologique, les risques de chute seront grandissants. A moyen/long terme, rappelons que l’établissement d’un marché baissier ne serait validé que sous les 1820 points.
Graphiquement parlant, le scénario qui voudrait qu’un possible bear market (marché baissier de moyen/long terme) soit en train de se mettre en place depuis des mois continue de prendre du galon. Le SP500 a opéré un rebond vers les 2000 points soit sous le haut de son canal haussier d’antan, seuil sur lequel les vendeurs sont sortis violemment pour repousser les assauts haussiers. Tant que les cours évolueront sous ce seuil psychologique, les risques de chute seront grandissants. A moyen/long terme, rappelons que l’établissement d’un marché baissier ne serait validé que sous les 1820 points.
Rebond technique pour le Cac 40
Du côté de l’IBEX, toujours en données hebdomadaires, on peut constater la ressemblance avec l’indice américain mais également cette faiblesse propre à l’Europe en général. Depuis 4 semaines, l’indice n’arrive pas à réaliser des plus hauts plus hauts que les précédents et les vendeurs sembleraient mettre petit à petit un couvercle baissier…attention à une possible accélération baissière sous les plus bas récents dans la zone des 9400/450 points. Enfin, pour le CAC40, en données journalières, la situation est claire comme de l’eau de roche. L’indice français après le choc baissier de fin août a opéré un rebond technique avant de se stabiliser dans un range parfait puis d’en sortir par le bas ce jour, ce qu’il fait alors que j’écris ces lignes, en chute de 3.2% à 4430 points, soit une des plus fortes baisses en Europe.
Pour finir, un mot sur la paire EURUSD. Certains s’étonneront que la corrélation inverse entre ce cross et les indices ne soit pas respectée, ce qui tient simplement au fait que Praet de la BCE ait réitéré que l’institution européenne était prête à tout pour atteindre ses objectifs, sous entendant manifestement un possible QE2 à venir, qui aurait évidemment une implication baissière pour la monnaie unique.
A propos de l'auteur : Nicolas Chéron est stratégiste chez CMC Markets France.
Pour finir, un mot sur la paire EURUSD. Certains s’étonneront que la corrélation inverse entre ce cross et les indices ne soit pas respectée, ce qui tient simplement au fait que Praet de la BCE ait réitéré que l’institution européenne était prête à tout pour atteindre ses objectifs, sous entendant manifestement un possible QE2 à venir, qui aurait évidemment une implication baissière pour la monnaie unique.
A propos de l'auteur : Nicolas Chéron est stratégiste chez CMC Markets France.