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Les actifs risqués résistent à la hausse des rendements obligataires
En effet, le conflit en Ukraine a fortement pesé sur la santé du marché. L’indice de volatilité VSTOXX a ainsi atteint un pic (proche de 50) au premier trimestre, faisant chuter les indices européens et américains en dessous des niveaux de fin 2021.
Au premier trimestre 2022, les marchés européens ont totalisé 2,7 milliards d’euros d’émissions avec 28 IPO, contre 23,1 milliards d’euros levés pour 89 IPO à la même période l’année précédente. Les IPO réussies ont été réalisées dans différents secteurs tels que les technologies, les énergies renouvelables et l’industrie. Les prix et les performances post-IPO ont été au cœur des préoccupations des investisseurs. Le premier trimestre a également été marqué par la cotation de plusieurs Special Purpose Acquisition Companies (SPAC) sur diverses bourses européennes.
Le marché français est resté stable avec un faible volume : une seule opération sur Euronext et deux sur Euronext Growth pour 111 millions d’euros levés en tout. Les transferts vers Euronext Growth ont continué sur le premier trimestre 2022 avec pas moins de sept transferts constatés traduisant ainsi le souhait de certains émetteurs d’aller vers un marché moins contraignant.
Perspectives pour 2022
A ce stade, il est encore difficile de prévoir le retour de l’appétence pour les IPO. Malgré les liquidités que conservent les investisseurs, les risques inflationnistes restent une préoccupation majeure tandis que la volatilité du marché constitue un obstacle de taille à la fixation du prix d’une introduction en bourse.