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Il y a quelques années, on vantait les mérites de l’économie espagnole : croissance forte, baisse du chômage et compétitivité retrouvée. Mais l’Espagne vit depuis le début le retour du bâton. Depuis janvier 2008, le nombre de chômeurs ne cesse d’augmenter. En novembre, il a progressé de 6 %, après une hausse de 7 % en novembre.
Sur un an, le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de près de 40 %, passant de 2,2 à 3 millions de chômeurs. Du jamais vu. Selon l'Institut national de la statistique (Ine), le taux de chômage s'est élevé à 11,3% au troisième trimestre.
Malgré ces chiffres, Maravillas Rojo, le secrétaire général à l’emploi veut rester confiant : "Bien que nous traversions une période de grandes difficultés, le chiffre de novembre reflète une décélération de la croissance du chômage".
Pourtant, selon les analystes, la situation économique espagnole va continuer à se dégrader au moins jusqu'au second semestre 2009. Selon l’Union européenne, le taux de chômage pourrait atteindre 13,8 % au pire de la crise.
Pour tenter de faire mentir les chiffres, José Luis Rodriguez Zapatero a présenté, hier, un quatrième plan de relance de l’économie depuis cet été, d'un montant de 11 milliards d’euros, soit environ 1 % du Produit Intérieur Brut (PIB) espagnol. L'objectif premier est d'aider les secteurs de la construction et de l'automobile afin de freiner les pertes d'emplois. Le gouvernement espère que ce plan permettra de créer rapidement 300 000 emplois.
Sur un an, le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de près de 40 %, passant de 2,2 à 3 millions de chômeurs. Du jamais vu. Selon l'Institut national de la statistique (Ine), le taux de chômage s'est élevé à 11,3% au troisième trimestre.
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