Avec 23 838 transactions en France contre 17 963 en Allemagne entre 1999 et 2010, le marché français des fusions-acquisitions est plus dynamique que le marché allemand en nombre de transactions. La seule exception est l’année 1999, année du boom de la nouvelle économie, au cours de laquelle l’Allemagne dépasse fortement la France.
Le marché français, marqué par une certaine forme de protectionnisme
En revanche, sur cette période, la valeur moyenne des transactions est supérieure en Allemagne, à l’exception de 2004. Un rapport France-Allemagne dans les transactions transfrontalières qui s’inverse depuis 2009 Les transactions transfrontalières représentent 30% du nombre total de transactions en Allemagne, contre 22% en France. "Le marché français est traditionnellement marqué par une certaine forme de protectionnisme vis-à-vis des investisseurs internationaux. On peut citer à titre d’exemple la tentative d’acquisition en 2006 par l’italien Enel du français Suez.", souligne Olivier Lorang, Directeur, PwC, Responsable du German Business Group Transactions.
En moyenne, de 2000 à 2010, le nombre d’entreprises françaises reprises par des investisseurs allemands est de 15 % supérieur au nombre d’entreprises allemandes reprises par des investisseurs français. Ainsi, sur cette période, les investisseurs allemands ont acquis 37 sociétés françaises en moyenne par an, tandis que les investisseurs français ont acquis en moyenne 32 sociétés allemandes. Mais en 2009, la tendance s’inverse, et est confirmée par les chiffres 2011 puisque, de janvier à novembre 2011, les investisseurs français ont repris 24 entreprises allemandes, contre 20 acquisitions de sociétés françaises par des investisseurs allemands.
"Les transactions franco-allemandes concernent en particulier les secteurs des produits industriels, de l’aéronautique & défense, de l’automobile, du transport et logistique. Cela s’explique notamment par la force des PME allemandes dans ces domaine", souligne Olivier Lorang.
En moyenne, de 2000 à 2010, le nombre d’entreprises françaises reprises par des investisseurs allemands est de 15 % supérieur au nombre d’entreprises allemandes reprises par des investisseurs français. Ainsi, sur cette période, les investisseurs allemands ont acquis 37 sociétés françaises en moyenne par an, tandis que les investisseurs français ont acquis en moyenne 32 sociétés allemandes. Mais en 2009, la tendance s’inverse, et est confirmée par les chiffres 2011 puisque, de janvier à novembre 2011, les investisseurs français ont repris 24 entreprises allemandes, contre 20 acquisitions de sociétés françaises par des investisseurs allemands.
"Les transactions franco-allemandes concernent en particulier les secteurs des produits industriels, de l’aéronautique & défense, de l’automobile, du transport et logistique. Cela s’explique notamment par la force des PME allemandes dans ces domaine", souligne Olivier Lorang.
Le marché français des opérations de capital-investissement est plus dynamique qu’en Allemagne
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Le marché français des opérations de capital-investissement (regroupant les opérations de LBO, de capital risque et de capital développement) est plus dynamique qu’en Allemagne, le nombre d’opérations en France étant supérieur de 54 % sur la période 1999-2010.
Sur cette même période, la part des fonds de capital-investissement français intervenant sur le marché allemand est plus importante que celle des fonds allemands intervenant sur le marché français, comme l’indiquent les graphiques ci-contre.
Sur cette même période, la part des fonds de capital-investissement français intervenant sur le marché allemand est plus importante que celle des fonds allemands intervenant sur le marché français, comme l’indiquent les graphiques ci-contre.
L’Allemagne s’ouvre progressivement aux fonds d’investissement
Olivier Lorang explique : "En raison de leur diversité et de leur nombre, de leur savoir faire et de leurs moyens, les fonds d’investissement établis en France jouent un rôle important sur le marché des fusions-acquisitions en France et, dans une certaine mesure, dans quelques pays voisins."
Si les industriels allemands, notamment les patrons de PME familiales, sont culturellement et historiquement plus enclins à transmettre ou céder leur entreprise à des industriels plutôt qu’à des financiers, on constate que le marché allemand s’est ouvert ces dernières années aux fonds d’investissements. Les investisseurs financiers internationaux considèrent que l’Allemagne est un pays attractif pour les années à venir.
Si les industriels allemands, notamment les patrons de PME familiales, sont culturellement et historiquement plus enclins à transmettre ou céder leur entreprise à des industriels plutôt qu’à des financiers, on constate que le marché allemand s’est ouvert ces dernières années aux fonds d’investissements. Les investisseurs financiers internationaux considèrent que l’Allemagne est un pays attractif pour les années à venir.