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Après quelques mois d’embellie, voilà que les marchés financiers rechutent à nouveau. Vendredi, le CAC 40 repassait sous la barre des 3 600 points. En une semaine, l’indice parisien a perdu ce qu’il avait mis des mois à grignoter. Comment expliquer ce retournement de marché ? Les raisons sont macroéconomiques. Les inquiétudes portent principalement sur la zone Euro et sur les mauvais chiffres de l’emploi aux Etats-Unis.
La dette pèse sur les finances de l’Etat. Les pays les plus concernés sont la Grèce, le Portugal, l’Espagne et l’Italie. Résultat : les bourses de ces pays s’effondrent, malgré les plans d’austérité annoncés. Longtemps épargnées, les bourses de Madrid et de Lisbonne se sont à leur tour effondrées. Près de - 10 % en deux jours. Les marchés financiers paniquent. Tout le monde imagine le pire des scénarii. Et si un Etat faisait faillite comme Dubaï l’a fait quelques mois plus tôt, les conséquences seraient catastrophiques pour la zone Euro.
Mais un tel scénario est-il réellement envisageable ? Oui. Malheureusement. Avec une dette extérieure à 170 % de son revenu national, la Grèce aura du mal à éviter un défaut de paiement. Désormais, elle doit emprunter à 10 ans au taux de 6,7 %, soit une prime de risque de 3,6 % par rapport à l'Allemagne, la référence du marché. De son côté, le Portugal a eu du mal à attirer suffisamment d'investisseurs pour sa dernière émission d'obligations.
La dette pèse sur les finances de l’Etat. Les pays les plus concernés sont la Grèce, le Portugal, l’Espagne et l’Italie. Résultat : les bourses de ces pays s’effondrent, malgré les plans d’austérité annoncés. Longtemps épargnées, les bourses de Madrid et de Lisbonne se sont à leur tour effondrées. Près de - 10 % en deux jours. Les marchés financiers paniquent. Tout le monde imagine le pire des scénarii. Et si un Etat faisait faillite comme Dubaï l’a fait quelques mois plus tôt, les conséquences seraient catastrophiques pour la zone Euro.
Mais un tel scénario est-il réellement envisageable ? Oui. Malheureusement. Avec une dette extérieure à 170 % de son revenu national, la Grèce aura du mal à éviter un défaut de paiement. Désormais, elle doit emprunter à 10 ans au taux de 6,7 %, soit une prime de risque de 3,6 % par rapport à l'Allemagne, la référence du marché. De son côté, le Portugal a eu du mal à attirer suffisamment d'investisseurs pour sa dernière émission d'obligations.
Un vent de panique
Le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, tente de rassurer les marchés. Il a affirmé que "les situations de ces pays ne constituaient pas de risque". Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne (BCE) est également monté au créneau. Il a assuré qu’il avait confiance en la capacité de la Grèce et des autres pays européens à rentrer rapidement dans les limites requises par le pacte de stabilité européen. Les critères de Maastricht fixent à 3 % le niveau maximal de déficit public et à 60 % celui de l'endettement de l'Etat.
Les conséquences portent également sur le marché des taux de change. Depuis un peu plus d’une semaine, l’Euro s’effondre. Vendredi, la monnaie unique s’échangeait contre 1,36 dollar. Il paraît loin le temps où les économistes s’inquiétaient que l’Euro atteigne 1,6 dollar. Grâce à cette crise, le dollar reprend son statut de valeur refuge. Situation paradoxale, car le déficit global de la zone euro est toujours inférieur à celui des Etats-Unis ou du Japon. Au moins, les pays européens ne pourront plus se cacher derrière l’Euro fort pour expliquer le mauvais résultat de leurs exportations.
Les conséquences portent également sur le marché des taux de change. Depuis un peu plus d’une semaine, l’Euro s’effondre. Vendredi, la monnaie unique s’échangeait contre 1,36 dollar. Il paraît loin le temps où les économistes s’inquiétaient que l’Euro atteigne 1,6 dollar. Grâce à cette crise, le dollar reprend son statut de valeur refuge. Situation paradoxale, car le déficit global de la zone euro est toujours inférieur à celui des Etats-Unis ou du Japon. Au moins, les pays européens ne pourront plus se cacher derrière l’Euro fort pour expliquer le mauvais résultat de leurs exportations.