Il y a de cela quelques mois, le cas de la Grèce faisait la Une de tous les journaux. Aujourd’hui, le problème grec semble être résolu tant personne n’en parle. Pourtant, la Grèce pourrait rapidement refaire parler d’elle. En effet, les négociations vont toujours bon train entre le gouvernement et les banques et un accord n’a toujours pas été trouvé.
100 milliards d’euros en jeux
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L’objectif : trouver un accord sur l’effacement définitif d’une partie de la dette grecque. Une solution radicale qui permettrait néanmoins à la Grèce d’éviter le défaut de paiement en mars. Selon toute vraisemblance, la somme en question s’approcherait des 100 milliards d’euros, soit près 50 % des quelque 206 milliards d’euros d'obligations détenues par des institutions privées. Les discussions portent sur les titres arrivant à échéance entre 2012 et 2020 qui vont être remplacés par de nouveaux. Mais cela ne s’arrête pas là. Selon de nombreuses sources, les dates de remboursement seront également repoussées.
Le Fonds monétaire international (FMI), la Commission européenne et la BCE observent avec attention ces négociations puisque ces derniers doivent donner prochainement leur feu vert à une nouvelle tranche d'aide financière à Athènes pour éviter un défaut de paiement. Pour le moment, le FMI a de sérieux doutes sur la capacité d'Athènes à remettre en ordre ses finances publiques.
Le Fonds monétaire international (FMI), la Commission européenne et la BCE observent avec attention ces négociations puisque ces derniers doivent donner prochainement leur feu vert à une nouvelle tranche d'aide financière à Athènes pour éviter un défaut de paiement. Pour le moment, le FMI a de sérieux doutes sur la capacité d'Athènes à remettre en ordre ses finances publiques.
Un accord ou le défaut de paiement
En attendant, les investisseurs maintiennent la pression sur la Grèce : une émission de dette à 6 mois c’est soldée il y a quelques jours par des taux à 4,9 %, en légère baisse, mais toujours sur des niveaux très élevé.
Cet "allégement" de dette pourrait commencer à être mis en place le 20 mars. Le gouvernement grec doit en effet honorer un remboursement d'une échéance de 14,43 milliards d'euros. En l’état actuel des choses, le gouvernement a déjà fait savoir qu’il ne pourrait pas. Autant dire que les banques n’ont pas beaucoup de choix : soit un accord, soit la Grèce est en défaut de paiement. Dans les deux cas, elles perdent de l’argent. Entre deux maux, il faut choisir le moindre…
Cet "allégement" de dette pourrait commencer à être mis en place le 20 mars. Le gouvernement grec doit en effet honorer un remboursement d'une échéance de 14,43 milliards d'euros. En l’état actuel des choses, le gouvernement a déjà fait savoir qu’il ne pourrait pas. Autant dire que les banques n’ont pas beaucoup de choix : soit un accord, soit la Grèce est en défaut de paiement. Dans les deux cas, elles perdent de l’argent. Entre deux maux, il faut choisir le moindre…