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La hausse des marchés s’est poursuivie grâce au retournement du prix du pétrole et au soutien renforcé des banques centrales. La BCE a, encore une fois, frappé fort en élargissant notamment son champ d’action aux obligations d’entreprises non financières. De son côté, Janet Yellen s’est voulue rassurante en affirmant que l'économie américaine continuait de croître de manière suffisamment « robuste » et que la confirmation de signes de remontée de l'inflation justifierait de procéder au relèvement graduel des taux... sans se départir d'une approche prudente au vu des risques exogènes qui menacent la croissance américaine. Sans surprise, le FMI a, une nouvelle fois, revu en baisse ses prévisions de croissance. Au lieu des 3,6% prévus en janvier, le PIB de l'ensemble des 188 pays membres de l'organisation financière internationale ne progresserait que de 3,2%. De même, pour 2017, le FMI a ramené de 3,8% à 3,5% son pronostic d'expansion. Il ne cache pas un certain désarroi face aux multiples incertitudes venues de tous les horizons : la volatilité extrême des marchés financiers depuis le début de l'année, l'instabilité au Moyen-Orient ou encore leBrexit britannique.
Les actions restent rémunératrices
Concernant la valorisation, les niveaux de marché des actions européennes et américaines sont désormais au-dessus de leur moyenne historique, mais la détention d’actions reste rémunératrice dans un contexte de taux bas. Au vu des perspectives attendues des bénéfices, qui restent plus favorablement orientées en Europe avec la reprise en cours, les actions de cette région sont à privilégier au détriment des actions américaines. Les fondamentaux du marché du crédit restent bien orientés en zone euro, dans un contexte de soutien indéfectible de la BCE. Le « flight to quality » a encore fait baisser le taux de rendement des obligations d’Etats. Ces dernières nous semblent atteindre des prix excessifs et même si l’action de la BCE devrait encore renchérir le prix de la dette souveraine européenne, la prudence est de mise.
En termes de flux, les marchés de taux continuent d’être les plus recherchés de ce début d’année. Du côté des actions, les flux sont plus hétérogènes. Ils sont globalement négatifs : les flux positifs sur les actions émergentes et américaines ne compensent pas les rachats sur les actions européennes et japonaises. Enfin, le régime de marché s’est normalisé, principalement parce que les niveaux de volatilité des marchés actions, des devises ou encore des matières premières se sont détendus et que les spreads de crédit, au sens large, sont également bien revenus. Dans ce contexte, nous décidons de réduire globalement la voilure dans nos portefeuilles et nos préférences vont aux actifs de la zone euro : tant sur les actions et que sur le crédit.
A propos de l'auteur : Michaël Aflalo est directeur des Gestions chez BFT Investment Managers.
En termes de flux, les marchés de taux continuent d’être les plus recherchés de ce début d’année. Du côté des actions, les flux sont plus hétérogènes. Ils sont globalement négatifs : les flux positifs sur les actions émergentes et américaines ne compensent pas les rachats sur les actions européennes et japonaises. Enfin, le régime de marché s’est normalisé, principalement parce que les niveaux de volatilité des marchés actions, des devises ou encore des matières premières se sont détendus et que les spreads de crédit, au sens large, sont également bien revenus. Dans ce contexte, nous décidons de réduire globalement la voilure dans nos portefeuilles et nos préférences vont aux actifs de la zone euro : tant sur les actions et que sur le crédit.
A propos de l'auteur : Michaël Aflalo est directeur des Gestions chez BFT Investment Managers.