La convention de Bâle, ratifiée par tous les pays du monde à l'exception des États-Unis et d'Haïti, interdit depuis 1989 l'exportation des déchets électroniques.En Europe, le prix de chaque appareil neuf inclut même une éco-participation qui couvre le coût de son recyclage.
Ordures sonnantes et trébuchantes
Pourtant, seuls 25 % des déchets électroniques de l'UE sont effectivement recyclés. Une partie du reste est exportée illégalement et finit souvent dans des décharges clandestines en Afrique (Ghana, Nigeria…), en Asie ou en Amérique du Sud. Les "e-déchets" contiennent en effet des matériaux précieux (or, cuivre, etc.) qui attisent la convoitise des petits trafiquants et de la criminalité organisée. Pour mieux comprendre l'ampleur du phénomène voici quelques chiffres :
- Les pays industrialisés produisent entre 20 et 50 millions de tonnes de déchets électriques et électroniques chaque année.
- En 2013, à l'échelle de la planète, environ 50 millions de téléviseurs à écran plat, 300 millions d’ordinateurs, et 2 milliards de télephones portables et smartphones ont été vendus.
- Depuis 2010, le nombre de conteneurs de ces déchets arrivant au port de Tema, le principal port du Ghana, est passé de 300 par mois à 450 à 600 aujourd’hui.
- L’Organisation mondiale des douanes estime que 10 % du trafic par conteneurs dans le monde concerne des biens dangereux ou illégaux, incluant les déchets électriques et électroniques.
Pour en savoir plus sur ce fléau, ne ratez pas le documentaire, la tragédie électronique, mardi 20 mai à 20h50 sur Arte !
- Les pays industrialisés produisent entre 20 et 50 millions de tonnes de déchets électriques et électroniques chaque année.
- En 2013, à l'échelle de la planète, environ 50 millions de téléviseurs à écran plat, 300 millions d’ordinateurs, et 2 milliards de télephones portables et smartphones ont été vendus.
- Depuis 2010, le nombre de conteneurs de ces déchets arrivant au port de Tema, le principal port du Ghana, est passé de 300 par mois à 450 à 600 aujourd’hui.
- L’Organisation mondiale des douanes estime que 10 % du trafic par conteneurs dans le monde concerne des biens dangereux ou illégaux, incluant les déchets électriques et électroniques.
Pour en savoir plus sur ce fléau, ne ratez pas le documentaire, la tragédie électronique, mardi 20 mai à 20h50 sur Arte !