En novembre 2009, à l’occasion de leur congrès annuel, les maires indiquaient leur inquiétude quant à la suppression de la taxe professionnelle. Deux ans plus tard, les choses ne se sont pas arrangées. Bien au contraire. Avec la crise, les banques ne jouent plus leur rôle.
A cela vient s’ajouter une tendance structurelle, les dépenses des collectivités locales ne cessent d’augmenter. Entre 2000 et 2010, elles ont augmenté de 25 milliards d'euros. Néanmoins, cette dérive des dépenses ne s’est pas traduite par une hausse du déficit. En effet, les collectivités ont l'obligation d'équilibrer le budget de fonctionnement. Les élus n’ont donc pas hésité à augmenter les impôts locaux pour absorber ces dépenses.
Trois milliards d’euros ont été débloqués
Malgré cela, le poids de la dette pèse lourdement sur leurs finances. A tel point que le gouvernement a dû intervenir. Début octobre, le Premier ministre François Fillon, annonçait débloquer une enveloppe de trois milliards d’euros via les fonds d’épargne de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), pour le financement des prêts aux collectivités locales d’ici à la fin de l’année.
Ce dispositif, mis en place sur le modèle du guichet de secours ouvert en 2008, répond à l’attente des collectivités locales qui subissaient un affaiblissement de l’offre bancaire. Cette décision va permettre d’assurer le financement des investissements des collectivités locales qui risquaient d’être mis en cause par les contraintes du secteur bancaire. La situation reste toutefois toujours problématique pour les années à venir.
Ce dispositif, mis en place sur le modèle du guichet de secours ouvert en 2008, répond à l’attente des collectivités locales qui subissaient un affaiblissement de l’offre bancaire. Cette décision va permettre d’assurer le financement des investissements des collectivités locales qui risquaient d’être mis en cause par les contraintes du secteur bancaire. La situation reste toutefois toujours problématique pour les années à venir.