Le 24 novembre 2010, François Fillon, alors premier ministre, déclarait :que notre taux de croissance en 2010 serait supérieur à 1,5 % et lque a cible des 2 % en 2011 serait à notre portée. Heureusement pour sa crédibilité, il finissait son discours en indiquant que "la reprise est amorcée mais la crise n'est pas finie. L’Europe est menacée de stagnation".
Récession : la deuxième fois en trois ans
Deux ans plus tard, il ne s’agit même plus de parler de stagnation. L'Europe est officiellement rentrée en récession. Selon Eurostat, le PIB de la zone Euro a reculé de 0,1 % au troisième trimestre, après s'être déjà replié de 0,2% au trimestre précédent. Une période de récession est constatée lorsque le PIB se contracte pendant deux trimestres consécutifs. Après la crise financière de 2008, la zone euro était tombée en récession et avait renoué avec la croissance au troisième trimestre 2009.
À l'échelle de l'Union européenne, le PIB a progressé de 0,1%, après une baisse de 0,2% au trimestre précédent, ce qui veut dire que les 27 pays européens pris dans leur ensemble ne sont pas entrés en récession. L'Europe n'en reste pas moins sévèrement à la traîne face aux États-Unis et au Japon, qui ont respectivement enregistré des PIB en hausse de 2,3% et de 0,2% au troisième trimestre. Seule bonne nouvelle, la France évite la récession avec un hausse de la croissance de seulement 0,2 %.
À l'échelle de l'Union européenne, le PIB a progressé de 0,1%, après une baisse de 0,2% au trimestre précédent, ce qui veut dire que les 27 pays européens pris dans leur ensemble ne sont pas entrés en récession. L'Europe n'en reste pas moins sévèrement à la traîne face aux États-Unis et au Japon, qui ont respectivement enregistré des PIB en hausse de 2,3% et de 0,2% au troisième trimestre. Seule bonne nouvelle, la France évite la récession avec un hausse de la croissance de seulement 0,2 %.