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La hausse des indices boursiers constatée au cours des derniers mois rend le risque de consolidation à court et moyen terme assez élevé. Pour autant, les investisseurs ne peuvent se retirer des marchés actions sans prendre le risque de manquer une nouvelle phase haussière ou un bon point d’entrée après une correction. Ces phases de correction devraient devenir plus fréquentes et la volatilité repartir à la hausse. De même, l’éclatement de la bulle internet (2000/2002), la crise des subprimes (2007/2008) ou celle des dettes souveraines en zone Euro (2011) justifient pleinement le recours à des instruments de couverture du risque actions.
Rechercher une couverture efficace plus que totale
Pour autant, il est possible de s’exposer aux marchés actions en équipondérant entre autres la contribution au risque global de chaque secteur. C’est une stratégie qui a fait ses preuves aussi bien dans la capacité du fonds à dégager un alpha récurrent dans les phases de hausse qu’à limiter le repli de la performance dans les phases de baisse. Les contraintes financières, prudentielles, comptables ou réglementaires peuvent cependant conduire les investisseurs à rechercher des stratégies encore plus protectrices permettant de rester exposés à la dynamique des marchés actions tout en se protégeant significativement des chocs les plus importants.
Dans le cas d’une couverture systématique, deux méthodes principales cohabitent : l’une consiste à vendre des contrats de futures pour couvrir les positions sur les actions (réduction de l’exposition vers un niveau cible et ainsi des gains et des pertes potentiels), l’autre privilégie l’utilisation d’options (protection systématique et partielle aux mouvements baissiers). Une stratégie de couverture coûte cher. Par conséquent, il n’est pas toujours utile de couvrir 100 % de son exposition au marché avec une protection modérée mais plus efficace de la limiter à 50 % du notionnel investi sur les marchés actions via cette stratégie avec un niveau de protection élevé. Cette approche permet d’offrir un profil de rendement/risque plus attractif dans de nombreuses configurations de marché et pour un coût raisonnable. Dans le cadre de nos simulations et des paramètres considérés pour cette stratégie, la réduction moyenne de la volatilité ressort à 40% et le risque moyen d’observer une perte supérieure à 20% pendant une durée de plus de 6 mois est significativement réduit. Le coût en performance est de 2,5 % par an en moyenne sur les 7 dernières années. Aussi, cette technique de couverture réduit en moyenne de 40% le SCR (Solvency Capital Requirement) pour les investisseurs soumis à Solvabilité 2.
A propos de l'auteur : Eric Bertrand est directeur des gestions taux et diversifiées chez OFI Asset management.
Dans le cas d’une couverture systématique, deux méthodes principales cohabitent : l’une consiste à vendre des contrats de futures pour couvrir les positions sur les actions (réduction de l’exposition vers un niveau cible et ainsi des gains et des pertes potentiels), l’autre privilégie l’utilisation d’options (protection systématique et partielle aux mouvements baissiers). Une stratégie de couverture coûte cher. Par conséquent, il n’est pas toujours utile de couvrir 100 % de son exposition au marché avec une protection modérée mais plus efficace de la limiter à 50 % du notionnel investi sur les marchés actions via cette stratégie avec un niveau de protection élevé. Cette approche permet d’offrir un profil de rendement/risque plus attractif dans de nombreuses configurations de marché et pour un coût raisonnable. Dans le cadre de nos simulations et des paramètres considérés pour cette stratégie, la réduction moyenne de la volatilité ressort à 40% et le risque moyen d’observer une perte supérieure à 20% pendant une durée de plus de 6 mois est significativement réduit. Le coût en performance est de 2,5 % par an en moyenne sur les 7 dernières années. Aussi, cette technique de couverture réduit en moyenne de 40% le SCR (Solvency Capital Requirement) pour les investisseurs soumis à Solvabilité 2.
A propos de l'auteur : Eric Bertrand est directeur des gestions taux et diversifiées chez OFI Asset management.