En mai 2009, le rapport Champsaur-Cotis tirait la sonnette d’alarme. Si rien n’était fait, la dette publique française pouvait atteindre entre 110 % et 140 % du produit intérieur brut (PIB) en 2020. Qu’en est-il deux ans plus tard ? La situation s’est légèrement améliorée. En réussissant à résorber en partie le déficit, le gouvernement Sarkozy a réussi à juguler le poids de la dette. Mais la fuite n’est pas colmatée. Le poids de la dette continue d’augmenter et devrait atteindre la fourchette basse des estimations faites il y a deux ans.
86 % du PIB en 2011
À la fin du quatrième trimestre 2011, la dette publique de Maastricht, qui est une dette brute, s’établit à 1 717,3 milliards d’euros en hausse de 24,8 milliards d’euros par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du PIB, elle se situe à 86 %, contre 82,3 % en 2010. La dette publique nette progresse de 22,4 milliards d’euros.
L'Insee confirme que le déficit public s'était établi à 5,2 % du PIB en 2011, soit 103,1 milliards d’euros. Il se réduit de 33,9 milliards d'euros, en raison à la fois du dynamisme des recettes et de la modération des dépenses. Les taux de prélèvements obligatoires sont ainsi en hausse de 1,4 point en 2011 pour atteindre 43,9 %.
L'Insee confirme que le déficit public s'était établi à 5,2 % du PIB en 2011, soit 103,1 milliards d’euros. Il se réduit de 33,9 milliards d'euros, en raison à la fois du dynamisme des recettes et de la modération des dépenses. Les taux de prélèvements obligatoires sont ainsi en hausse de 1,4 point en 2011 pour atteindre 43,9 %.