Il y a deux ans, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) tirait la sonnette d’alarme. L’ensemble des pays membre de cette organisation totalisait, début 2010, 47 millions de chômeurs. Avant la crise, débuté mi 2007, il n’y en avait "que" 30 millions. Et, si l’on prenait en compte les personnes qui avaient renoncé à chercher du travail, le nombre s’approchait des 80 millions.
9,6 % de la population active
Si le taux de chômage de la zone OCDE reste stable depuis début 2012 (8,2 % en mars 2012), la situation s’est malheureusement aggravé en Europe. En effet, cette stabilité masque des taux en hausse pour certains pays compensés par des taux en baisse notamment en Amérique du nord. Le taux de chômage de la zone euro, à 10,9 % en mars, a augmenté de 0,1 point et se situe désormais à 3,6 points en hausse par rapport à son creux historique de 7,3 % en mars 2008.
Au sein de la zone euro, les taux de chômage sont très inégaux. En Espagne, il atteint 24,1 % alors qu’en Hollande, il n’est seulement que de 4 %. Trois pays sont également au-dessus des 10 % : le Portugal (15,3 %), l’Irlande (14,5 %) et la République slovaque (13,9 %). En France, selon l’Insee, le taux de chômage en France métropolitaine a augmenté de 0,3 point au premier trimestre 2012 par rapport aux trois mois précédents, à 9,6 % de la population active.
Au sein de la zone euro, les taux de chômage sont très inégaux. En Espagne, il atteint 24,1 % alors qu’en Hollande, il n’est seulement que de 4 %. Trois pays sont également au-dessus des 10 % : le Portugal (15,3 %), l’Irlande (14,5 %) et la République slovaque (13,9 %). En France, selon l’Insee, le taux de chômage en France métropolitaine a augmenté de 0,3 point au premier trimestre 2012 par rapport aux trois mois précédents, à 9,6 % de la population active.