En avril 2011, Standard and Poor's abaissait la perspective sur la dette des États-Unis. L’agence d’évaluation financière s’inquiétait des déficits budgétaires très importants, du niveau d'endettement, et de l'absence d'une politique claire pour y remédier. Une nouvelle qui nous avait poussés à s’interroger : et si les États-Unis faisaient faillite ? Deux ans plus tard, les finances de la première puissance économique mondiale sont toujours désastreuses et la question continue d’être d’actualité.
Une dette de 100 % du PIB
Si l’État américain n’a toujours pas fait faillite le cas de villes ayant recours à une procédure de protection deviennent de plus en plus fréquent. Stockton, en Californie, est devenue, en avril, la plus grande ville américaine à se déclarer en faillite. La ville accumule une dette de près d’un milliard de dollars. Une situation économique qui illustre bien la mauvaise santé économique du pays.
Pour Jacques Attali ,"les Américains refusent de voir que, sur presque tous les points, leur situation est bien pire que celle des Européens." La dette publique des États-Unis atteint, en effet, aujourd'hui 16 000 milliards de dollars, soit 100 % du PIB. Les derniers calculs, effectués à partir des chiffres fournis par l'OMB, l'office du budget américain, montrent que le déficit public sera de 800 milliards en 2014 et, au mieux, de 590 milliards en 2018, si toutes les économies promises sont faites et si la croissance reste, ce qui est très peu probable, au-dessus de 4 % par an à partir de 2015. Sinon, le déficit public se promènera, chaque année, entre 800 et 1 000 milliards de dollars.
Pour Jacques Attali ,"les Américains refusent de voir que, sur presque tous les points, leur situation est bien pire que celle des Européens." La dette publique des États-Unis atteint, en effet, aujourd'hui 16 000 milliards de dollars, soit 100 % du PIB. Les derniers calculs, effectués à partir des chiffres fournis par l'OMB, l'office du budget américain, montrent que le déficit public sera de 800 milliards en 2014 et, au mieux, de 590 milliards en 2018, si toutes les économies promises sont faites et si la croissance reste, ce qui est très peu probable, au-dessus de 4 % par an à partir de 2015. Sinon, le déficit public se promènera, chaque année, entre 800 et 1 000 milliards de dollars.