Il y a deux ans, Facebook prévoyait de réaliser en 2010, un milliard de dollars de publicité. Il a fait presque deux fois mieux puisqu’il aurait vendu, selon eMarketer, pour près de deux milliards de publicité en 2010 ! L’année dernière, Facebook a généré 3 milliards de dollars de revenu grâce à la publicité. Et pour 2012, Facebook prévoit de franchir la barre des quatre milliard de dollars. Pour comparaison, Google a réalisé un chiffre d'affaires de 8,58 milliards de dollars au cours des trois premiers mois de l'année.
Dépendances
Certains analystes financiers s’inquiètent de cette dépendance au marché publicitaire. Le réseau social est en effet plus explosé à une baisse de revenus en cas de contexte économique défavorable. L'émergence de concurrents directs ou indirects pourrait également contribuer à couper Facebook de l'essentiel de ses revenus. Voire une trop grande réussite de son application mobile, au détriment du site, puisque Facebook n'y diffuse pas de publicité.
Pour diversifier ses sources de revenus, Facebook a choisi de développer sa devise virtuelle, les Facebook Credits. Il l’a ainsi rendu obligatoire pour l’achat ou la vente de tous types de biens virtuels sur le réseau. Inexistante début 2010, cette activité représentait déjà 15% sur l'ensemble de l'année 2011.
Cette diversification apporte néanmoins une autre forme de dépendance : celle à l'éditeur de jeux sociaux Zynga. Ainsi, Facebook reconnaît que les revenus apportés par Zynga qu'il classe dans les paiements représentent à eux seuls 12 % de l'ensemble de son chiffre d'affaires. Zynga réalise donc la quasi-intégralité des revenus "paiements" de Facebook. Pour garder Zynga sur son réseau, Facebook a même accepté de partager ses revenus publicitaires tirés de l'univers de Zinga avec lui. Pas sûr que cela suffisse. Fort de son succès, l’éditeur de jeux sociaux réfléchirait à monter son propre réseau social pour contourner Facebook...
Pour diversifier ses sources de revenus, Facebook a choisi de développer sa devise virtuelle, les Facebook Credits. Il l’a ainsi rendu obligatoire pour l’achat ou la vente de tous types de biens virtuels sur le réseau. Inexistante début 2010, cette activité représentait déjà 15% sur l'ensemble de l'année 2011.
Cette diversification apporte néanmoins une autre forme de dépendance : celle à l'éditeur de jeux sociaux Zynga. Ainsi, Facebook reconnaît que les revenus apportés par Zynga qu'il classe dans les paiements représentent à eux seuls 12 % de l'ensemble de son chiffre d'affaires. Zynga réalise donc la quasi-intégralité des revenus "paiements" de Facebook. Pour garder Zynga sur son réseau, Facebook a même accepté de partager ses revenus publicitaires tirés de l'univers de Zinga avec lui. Pas sûr que cela suffisse. Fort de son succès, l’éditeur de jeux sociaux réfléchirait à monter son propre réseau social pour contourner Facebook...