Ce dessin paru il y a deux ans est malheureusement toujours d’actualité. Fin mars, banques, assureurs, fonds d'investissement et fonds de pension perdait 107 des 206 milliards d'euros de dette qu'ils détenaient. 85,8 % des créanciers privés ont accepté l'échange d'obligations souveraines. Un total de 172 milliards d'euros de titres a été présenté à l'échange, ce qui obligera les créanciers à assumer des pertes pouvant atteindre 74% de leurs avoirs obligataires.
380 milliards d’euros
Selon la Commission européenne, l'aide fournie à la Grèce pour lui éviter de sombrer dans la faillite s'est élevée à un total de 380 milliards d'euros. Ce montant comprend aussi bien des prêts que des sommes injectées directement ou des dettes effacées. Il se divise en trois catégories :
- 40 milliards d'euros de financement de l'Union européenne sur la période 2007-2013 en faveur de la Grèce.
- 100 milliards d'euros de dette que le secteur privé a accepté d'effacer.
- 240 milliards d'euros d'aide publique fournies par l'UE et le Fonds monétaire international.
Pour bien comprendre l’importance de somme, deux autres chiffres. Cela équivaut à 33 600 euros par habitant grec et 177 % du produit intérieur brut de la Grèce. La célèbre réplique du film la Haine prend tout son sens : "Le plus dur, ce n’est pas la chute, c’est l’atterrissage".
- 40 milliards d'euros de financement de l'Union européenne sur la période 2007-2013 en faveur de la Grèce.
- 100 milliards d'euros de dette que le secteur privé a accepté d'effacer.
- 240 milliards d'euros d'aide publique fournies par l'UE et le Fonds monétaire international.
Pour bien comprendre l’importance de somme, deux autres chiffres. Cela équivaut à 33 600 euros par habitant grec et 177 % du produit intérieur brut de la Grèce. La célèbre réplique du film la Haine prend tout son sens : "Le plus dur, ce n’est pas la chute, c’est l’atterrissage".