Début 2010, le marché immobilier parisien s’enflammait : les prix augmentant de 10 % sur l’année et le nombre de transactions repartaient à la hausse. Qu’en est-il deux ans plus tard ? Après une année 2011 qui a comptabilisé un niveau record de transactions, avec 858 200 ventes contre 837 000 en 2006, précédent record, la France, entrée dans un cycle baissier, selon les Notaires de France.
Immobilier : l’exception parisienne
i[L’an dernier, les prix ont progressé sur un an de 10,6 % pour les appartements et de 5,7 % pour les maisons en Ile-de-France, ]b et de 2,7 % pour les appartements et 1,3 % pour les maisons en Province. Pour 2012, les premiers chiffres sont pessimistes : les Notaires de France, qui ne disposent pas encore de statistiques pour le premier trimestre, indiquent avoir constaté, dans l’ancien un nombre de ventes en baisse depuis février, notamment sur l'Ile de France avec – 14 % pour le seul mois de février 2012 par rapport au mois de février 2011. Pour la suite, ils envisagent deux scénarii, avec une préférence pour le premier :
(1) Les taux d'intérêt des crédits immobiliers restent à leur niveau actuel et la prochaine législation sur les loyers n'est pas dissuasive pour les investisseurs. La baisse des transactions des logements anciens serait alors limitée entre 10 % et 15 % en 2012, et le volume des ventes s’élèverait entre 700 000 à 740 000 transactions.
(2) Les taux d’intérêt des crédits augmentent et la prochaine législation est plus drastique. Cela entrainerait le retrait des seniors et des classes moyennes du marché. Le volume des ventes passerait alors sous la barre des 700 000 transactions. La baisse des prix serait comprise entre 5 % et 10 % dans l’ancien.
(1) Les taux d'intérêt des crédits immobiliers restent à leur niveau actuel et la prochaine législation sur les loyers n'est pas dissuasive pour les investisseurs. La baisse des transactions des logements anciens serait alors limitée entre 10 % et 15 % en 2012, et le volume des ventes s’élèverait entre 700 000 à 740 000 transactions.
(2) Les taux d’intérêt des crédits augmentent et la prochaine législation est plus drastique. Cela entrainerait le retrait des seniors et des classes moyennes du marché. Le volume des ventes passerait alors sous la barre des 700 000 transactions. La baisse des prix serait comprise entre 5 % et 10 % dans l’ancien.